APPEL A L’UNION ISLAMIQUE3. L'Homo erectus 4. L'Homo sapiens Les évolutionnistes appellent les premiers ancêtres prétendus des hommes, qui sont semblables aux singes, les "australopithèques", ce qui signifie "singes sud-africains". Ces êtres vivants n'étaient en réalité rien d'autre qu'une vieille espèce de singe qui s'est éteinte. La vaste recherche faite sur des spécimens d'australopithèques divers par deux anatomistes célèbres sur l'échelle mondiale, et qui sont originaires d'Angleterre et des Etats-Unis, Lord Solly Zuckerman et le professeur Charles Oxnard respectivement, a montré que ces espèces ont appartenu à une espèce de singe ordinaire qui s'est éteinte et n'avait aucune ressemblance avec les êtres humains.85 Dans leur classification, les évolutionnistes attribuent le terme "homo", c'est-à -dire "homme", pour désigner l'étape suivante de l'évolution humaine. Selon eux, les êtres vivants appartenant aux catégories de l'Homo sont plus développés que ceux de l'australopithèque. Les évolutionnistes conçoivent un schéma d'évolution imaginaire en organisant les différents fossiles de ces créatures selon un ordre particulier. Ce schéma est imaginaire parce qu'aucune relation évolutionnaire entre ces différentes classes n'a jamais été prouvée. Ernest Mayr, un des principaux défenseurs de la théorie de l'évolution au 20ème siècle, l'admet en disant que "la chaîne remontant à l'Homo sapiens est en réalité perdue."86 En schématisant la chaîne de liens de la façon suivante "Australopithèque => Homo habilis => Homo erectus => Homo sapiens", les évolutionnistes déduisent que chacune de ces espèces est l'ancêtre de la suivante. Mais les découvertes récentes des paléoanthropologues ont révélé que l'Australopithèque, l'Homo habilis et l'Homo erectus ont vécu dans différentes régions du monde et pendant la même époque.87 De plus, un certain segment des humains faisant partie de la classe des Homo erectus a vécu jusqu'à des époques très récentes. L'Homo sapiens neandarthalensis (l'homme de Neandertal) et l'Homo sapiens sapiens (l'homme actuel) ont coexisté dans la même région.88 Cette situation indique apparemment l'impossibilité d'une lignée généalogique quelconque entre ces différentes classes. Stephen Jay Gould, un paléontologue de l'Université de Harvard, explique l'impasse dans laquelle se trouve la théorie de l'évolution, bien qu'il soit lui-même un évolutionniste : Qu'advient-il de notre échelle si trois lignées d'hominidés coexistent (l'australopithèque africanus, l'australopithèque robuste et l'Homo habilis) et qu'aucune ne provient clairement d'une autre ? De plus, aucune des trois n'a montré de tendances évolutionnistes pendant leur existence sur terre.89 Bref, le scénario de l'évolution humaine que l'on cherche à soutenir à l'aide de divers dessins de quelques créatures "mi-singe/mi-homme" paraissant dans les médias et les livres scolaires, c'est-à -dire au moyen d'une propagande éhontée, n'est qu'une légende sans fondement scientifique.
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