Le 'Irfân Ou la Gnose mystique Sa ville natale était «Balkh» qu’il quitta depuis son enfance avec son père pour 8- Fakhr-ud-Dîn al-‘Irâqî al-Hamadânî (décédé en 688 H.) : C’était un poète connu, il fut élève de Çadr-ud-Dîn al-Qûniyawî et l’adepte de Chihâb-ud-Dîn al-Sohrawardî précité. Les ‘urafâ’ du VIIIe siècle 1- ‘Alâ’-ud-Dawlah al-Simnânî (décédé en 736 H.) : Au début, il occupait le poste de 2- ‘Abdul-Razzâq al-Kâchânî (décédé en 735 H.) : C’était un chercheur (muhaqqiq) et un gnostique de son époque. Il entreprit l’explication du livre d’Ibn ‘Arabî, «al-Fuçûç» et celui d’al-Khawâjah ‘Abdullâh al-Ançâtî, «Manâzil al-Sa’irîn », deux livres publiés auxquels se réfèrent les chercheurs. Dans la note de son commentaire sur ‘Abdul-Razzâq al-Lâhijî, l’auteur de «Rawdhât al-Jannât» écrivit : «Al-Chahîd al-Thânî loua avec beaucoup d’éloquence ‘Abdul-Razzâq al-Kâchânî » Il y avait entre lui et ‘Alâ’-ud-Dawlah al-Simnânî précité des polémiques sur les questions de la gnose théorique, apportées par Ibn ‘Arabî. 3- Al-Khawâjah Hâfidh al-Chîrâzî [44][44](décédé en 791 H.) : Malgré sa grande renommée, il reste un personnage entouré de mystère et de brouillard. La seule chose qu’on connaît de lui avec certitude c’est qu’il était un savant religieux (‘âlim), un gnostique, un mémorisateur et un interprète du Coran, comme il nous le fit comprendre dans ses poèmes. Bien qu’il parle souvent du cheikh de sa voie (tarîqah), on ne sait pas qui était son cheikh et son maître. Les poèmes de Hâfidh sont considérés comme le sommet de la gnose musulmane. Mais rares sont ceux qui saisissaient la finesse et les méandres de sa gnose. Cependant, tous les ‘urafâ’ qui lui ont succédé reconnaissent sa vertu et sa traversée de toutes les positions du voyage spirituel, sur le plan pratique. Certains parmi les sommités de
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