Le 'Irfân Ou la Gnose mystiqueAl-Lâhijî écrivit dans «Charh Rawdhat al-Asrâr» page 698 qu’il commença sa chaîne dans Al-Lâhîjî doit sa renommée à son commentaire de «Rawdhat al-Asrâr », lequel est considéré parmi les textes gnostiques les plus précieux. Et comme il le mentionne dans l’introduction, il commença la rédaction de son livre en 877 de l’hégire. Nous ne connaissons pas la date exacte de sa mort, survenue vraisemblablement avant le IXe siècle de l’hégire. 5- Nûr-ud-Dîn ‘Abdul-Rahmân al-Jâmî : Il avait des racines arabes car son origine remonte à Muhammad Ibn al-Hassan al-Chîbânî, le célèbre jurisconsulte du IIe siècle de l’hégire. Al-Jâmî était un poète suffisamment appréciable pour être considéré comme le dernier des poètes gnostiques de langue persane. Au début il était surnommé al-Dachtî, mais en raison de sa naissance dans la ville de Jâm dans l’agglomération de Mashhad et étant un adepte d’Ahmad al-Jâmî (al-Jandabîl) il sera rebaptisé « al-Jâmî » par la suite. Al-Jâmî fut parvenu aux hauts niveaux des différentes disciplines scolaires des sciences religieuses : la syntaxe, la morphologie, la jurisprudence, les fondements (uçûl), la logique, la philosophie et le ‘irfân. Il écrivit de nombreux livres dont : le «Charh » (Explication) des « Fuçûç al-Hikam » d’Ibn ‘Arabî, «Charh » d’«al-Lumu‘ât» de Fakhr-ud-Dîn al-‘Irâqî, «Charh Tâ’iyyat Ibn al-Fâ’idh », «Charh » du «Poème al-Burdah » un panégyrique du Prophète (P), « Charh » du «Mîmiyyat al-Furuzdoq », un panégyrique de l’Imâm ‘Alî Ibn al-Hussain (p), «al-Lawâ’ih », «al-Bahâristân » lequel est composé sur le modèle de «Golestan » du célèbre poète Sa‘dî al-Chîrâzî, «Nafahât al-Uns Fî Bayân Sîrat al-‘Urafâ’». Notons qu’Al-Jâmî était un adepte de Al-Jâmî mourut en l’an 898 de l’hégire à l’âge de 81 ans. * * *
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