Le 'Irfân Ou la Gnose mystique18-20)- : Qalb قلب(cÅ“ur), rûh Ø±ÙˆØ (âme), sirr سÙر (le for intérieur) Les ‘urafâ’ dénomment le for intérieur de l’homme tantôt « nafs » (soi), tantôt « qalb » (cÅ“ur), tantôt « rûh » (âme), tantôt «sirr » (for intérieur). Ainsi, tant que le sarîrah est le prisonnier de ses désirs, il est denommé «nafs »; si les connaissances divines y entrent, il est désigné par le mot «qalb»; lorsque le soleil de l’amour divin y brille, on l’appelle «rûh », et lorsqu’il atteint le stade de «chuhûd» (présence), il est appelé «sirr» (for intérieur). Néanmoins, les ‘urafâ’ croient qu’il y a un stade plus sublime que le « sirr » qu’ils dénomment «khafiyy » (caché) ou « akhfâ » (le plus caché) Questions (Leçon 10) 1-Pourquoi les gnostiques s'évertuent-ils à utiliser des termes techniques dont le sens apparent diffère du sens dans lequel ils l'emploient? 2-Qu'est-ce que "l'hypocrisie positive" chez les gnostiques? 3-Dans quel dessein les gnostiques recourent-ils parfois à l'"hypocrisie positive" dans leurs écrits? 4-Quel est le plus célèbre poète qui faisait large usage de l'"hypocrisie positive" dans ses poèmes? 5- Comment les jurisconsultes musulmans jugent-ils la pratique par certains gnostiques de l'"hypocrisie positive"? 6-À quoi (à quelle discipline) s'apparentent les termes techniques auxquels recourent les urafa dans la gnose théorique?
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