LA VERITE SUR LE SHIISMEla reforme par 'ala'ud-din as-sayyid amir muhammad al qazwini « si l’lmamat était institué suivant un texte divin et selon un ordre émanant du ciel quel que fut le dépositaire, 'ali ou un autre, toutes les justifications et les dires que les narrateurs shi’ites et les ulémas de l’école imamite s’en iraient en pure perte car si le califat était d’ordre divin personne, quel que soit son statut en islam ne saurait aller contre ou s’y opposer quelles que soient les justifications ou les croyances avancées par les compagnons. ni ‘ali ni un autre que ‘ali n’avait pu arrêter l’application d’un texte divin provenant de la révélation... ». dans la page (37), il dit: « avec tout ce que nous avons dit en détails sur le califat, que s’il avait été basé sur un texte divin, personne quel que soit son rang, n’aurait pu agir en contradiction avec (lui) ou l’ignorer ou le nier. mais, voilà , nous sommes en présence d’un grand groupe d’ulémas shi’ites qui ont négligé cette question et optèrent, au sujet de l’allégeance prêtée par l’imam aux autres califes, pour différentes interprétations: la taqiyya, la peur, la contrainte... réponse: pour ce qui est des agissements des musulmans -les compagnons en particulier- allant aux antipodes des textes religieux-coran ou sunna, ils sont si nombreux qu’on ne peut les nier sauf si l’on nie ce qui est nécessairement établi dans la religion des musulmans. mais du fait que le dr el mûssawî manquait de connaissances et n’est pas renseigné sur ce que contiennent les livres, il a nié l’existence de ces oppositions aux textes religieuses. ou bien il croit comme d’autres -que ceux ci se limitent au coran, à l’exclusion de la sunnah, sous prétexte quâ€allah n’a rien omis dans le livreâ€, sachant que le dr. el mûssawî fait partie de ceux qui se sont opposés aux textes coraniques comme ceux relatifs au mariage temporaire, à l’obligation du khoms, signalés plus haut et sujets, incha'allah, à de plus amples développements ultérieurs. la première transgression par les musulmans d’un enoncé législatif fut celle opposée au messager (saw) lorsqu’il demanda aux gens de lui présenter l’encrier et « le papier » afin qu’il écrivît pour eux ce qui les préserverait de l’égarement après lui. l’un d’eux dit alors: « le prophète divague; le livre d’allah nous suffit: « on n’a rien omis dans le livre ». les musulmans sont unanimes à admettre ce récit sauf le dr. el mûssawî.
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