LA VERITE SUR LE SHIISME



(34)al bukhârî: op.cit. tome i p.12

l’attitude des ulémas shi’ites à l’égard des épouses du prophète(saw)

avant d’en parler, citons d'abord les dires du dr. et mûssawî (pages: 43-44):

« il faut aussi que nous signalions l’attitude de l’imam ‘ali à l’égard de sayyidah aïsha après la bataille du chameau. l’imam traita la mère des croyants avec tous les honneurs qui convenaient au statut d’épouse “veuve” du prophète (saw) quand il (‘ali) la ramena de l’arène des combats accompagnée d’un certain nombre de femmes quraïchites. quant aux shi’ites ils ne pardonneront pas à sayyida aïsha son soulèvement contre l’imam lors de cette guerre... mais j’aimerais mettre fin à ce conflit idéologique par la pure logique shi’ite. l’imam a innocenté sayyida aïsha de la guerre qu’elle avait conduite. or, l’imam est le calife qui juge entre les gens en appliquant les principes de la justice dont il ne s’écarte même pas d’un doigt. si, donc, l’imam avait incriminé un groupe de gens qui tirèrent parti de la naïveté de la mère des croyants en la sortant de chez elle pour la conduite de la guerre menée contre le calife légalement élu, cela voudrait dire que sayyida aïsha était, selon l’avis de l’imam, innocente de tout ce qui se rapportait à la guerre du chameau et à ses conséquences à tel point qu’il ordonna de l’honorer et de la ramener à médine de la manière dont les livres de l’histoire sont unanimes. il voulait, lui, le juge équitable, prouver son innocence face à la guerre précitée. personne donc n’a le droit d’attaquer ou de critiquer sayyida aïsha, faisant fit de l’action de l’imam et de son opinion exprimée clairement par lui dans son sermon relatif à la guerre du chameau et à l’échec de la mère des croyants dans sa conduite: « après tout l’imam ‘ali, a dit elle (sayyida aïsha), tous les respects qui lui étaient dus avant. le jugement, lui, appartient à allah exalté soit il »

-premièrement :

le dr.el mussawi aurait dû d’abord faire preuve de probité et de clarté en citant les propos complets de l’imam 'ali (as) qui a dit:« quant à elle (aïsha), elle fut attrapée par l’opinion des femmes et par une rancune bouillonnant dans son coeur comme fait la forge du forgeron. si elle avait été appelée à nuire à quelqu’un d’autre que moi, elle ne l’aurait pas fait. après tout, elle a tous les respects qu’on lui devait avant. le jugement, lui, appartient à allah-exalté soit il. ».

sheikh muhammad ‘abdu dit dans son commentaire : « sa rancune et sa rancoeur étaient en bouillonnement permanent comme la forge du forgeron qui reste en ébullition tant que l’artisan continue son oeuvre. si on lui avait proposé de porter atteinte sous forme de méfaits et d’agressivité à quelqu’un d’autre que moi, elle ne l’aurait pas fait car sa rancune était particulièrement nourrie contre moi » * 1.

-deuxièmement :

le jugement du dr. el mûssawî relatif à la naïveté de ‘aïsha, la mère des croyants dans sa rébellion contre le calife légitime, est nécessairement faux parce que ceux qui se sont soulevés avec elle étaient parmi les grands compagnons du prophète (saw) (grands selon la terminologie du dr. el mûssawî). en tête de ceux-ci il y avait az-zubayr b. al a’wam et talha.

c’étaient ces deux là qui avaient "utilisé" la sayyida aïsha selon le dr. el mûssawî.



back 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 next