LA VERITE SUR LE SHIISME'issa (jésus) est, comme le dit le saint coran, toujours en vie... » la foi shi’ite en l’existence du douzième imam, al-mahdi, qu’il est toujours en vie, signifie la foi en la puissance d’allah-exalté soit-il son immense pouvoir afin que cela soit une ayah, un signe pour les humains. quant à l’étonnemént d’ahmad amîn de voir l’imamat attribué â un garçon de quatre ou cinq ans, il (l’étonnement) peut être levé par l’enseignement du coran à propos de ‘issâ (jésus)b. maryam, qui fut prophète et messager dans le berceau : « elle (maryam) fit signe au nouveau-né et ils dirent alors : « comment parlerions-nous à un petit enfant au berceau ? » celui-ci dit : « je suis, en vérité, le serviteur d’allah. il m’a donné le livre; il a fuit de moi un prophète; il m’a béni, où que je sois; il m’a recommandé la prière et l’aumône tant que je vivrai... » (vs :29-30-31/xix). comment allah lui a-t-il donné le livre au berceau ? comment a -t-il fait de lui à cet âge un prophète à qui il enseigna le livre, la prière, l’aumône et l’administration des affaires du monde consécutive à sa prophétie ? ainsi, l’étonnement d’ahmad amîn se dissipera. en outre pour les shi’ites, la prophétie et l’imamat n’arrivent pas par le fait et le choix des hommes mais par ceux d’allah-gloire à lui, en faveur de celui qui en est digne. c’est pour cela qu’il n’est pas loin que l’objet de son choix, exalté soit-il, soit un petit enfant dans le berceau ou de quatre ou cinq ans. la confirmation de ce principe est donnée par le coran au sujet de yahyâ à qui allah donna, au bas âge, la sagesse et enseigna les sciences: « nous lui avons donné la sagesse alors qu il n’était qu’un petit enfant. »(v :13/xix). si donner la prophétie, enseigner le livre à un nouveau-né au berceau et l’octroi de la sagesse à jean (yahyâ) alors qu’il était un petit enfant n’étaient pas impossibles pour allah, de même accorder l’imamat au bas âge, à muhammad b. al hassan al ‘askarî en tenant compte de la prophétie de muhammad, le sceau des prophètes et des messagers (saw), prouve la pérennité de cette religion et sa continuité afin que le temps ne soit pas dépourvu d’ahl-al-bayt, conformément au hadîth d’ath-thaqalayn, qui ne se sépareront qu’une fois arrivés au bassin, auprès du prophète (saw). ce fut donc un aperçu sur la question de l’imam al muntadhar, tiré des sources sunnites et des ouvrages de leurs érudits afin que le dr. el mûssawî et ses semblables comprennent ou du moins admettent que le principe de l’avènement d’un homme issu de la famille du prophète (saw) est un principe islamique, émanant du messager (saw), pour que la marche de l’islam continue jusqu’à l’arrivée de l’heure. la négation de ce principe est une négation des hadîths du prophète (saw), admis par tous les musulmans et, par conséquent, une négation de sa prophétie et de son message.
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