LA VERITE SUR LE SHIISMEc’est là qu’apparaît le soleil de la vérité éclatante et qu’on reconnaît que la reproche et l’insulte à propos de la taqiyyah ne sont pas à adresser aux shi’ites mais plutôt à ceux qui leur ôtèrent la liberté et les acculèrent à pratiquer l’hermétisme » *5 c’est la signification de la taqiyyah dans la conception shi’ite que le dr. n’a pu saisir. la classification mentionnée ci-dessus est en harmonie avec la nature de l’être humain. la taqiyyah est donc obligatoire quand le dévoilement de la vérité entraîne inutilement la mort. mais elle est interdite quand sa pratique donne libre cours au mensonge, à la diffusion du mal et au renforcement de l’oppression et de l’injustice. c’est en tout cas ce que signifient les textes législatifs que le dr. el mûssawî ne cesse de récuser. - quant à ses propos selon lesquels ce sont certains ulémas imamites qui l’ont adoptée et pratiquée depuis la grande absence ( d’al- mahdi(a. s), c’est l’une des inventions du dr. qui accable les shi’ites et dément ce que confirme la conduite de leurs ulémas depuis qu’ils ont vu jour jusqu’à notre époque. il en ressort qu’ils ont subi toutes sortes de tortures, comme nous l’indiquerons plus tard si allah le veut. plus étrange encore est son allégation selon laquelle la taqiyyah est apparue au 4è siècle de l’hégire. après avoir exposé ce qu’avaient fait ouvertement les imams d’ahl-al-bayt (a. s) dans le domaine des études et l’instruction de telle sorte que leurs maisons étaient les refuges des visiteurs, le dr. el mûssawî parle de la taqiyyah et dit :elle est apparue dans la conception shi’ite spécifique au milieu du 4ème siècle de l’hégire ». si l’on se réfere à la biographie des ulémas shi’ites depuis l’absence, on verra que ceux-ci emboîtèrent le pas aux imams (a.s). - l’autorité suprême de l’ecole imamite, sheikh al mufid (mort en 4l3h), fut l’un de ces ulémas du 4è siècle de l’hégire. or, sa maison était un lieu de rencontre de ses étudiants qui appartenaient à tous les rites musulmans. a l’unanimité des ecoles islamiques, il débattait toutes sortes de croyances avec dignité et noblesse sans recours aucun à la taqiyyah contrairement aux prétentions du dr. el mûssawî. - sayyid murtadâ ‘alamul-hudâ avait une école privée et dispensait des bourses à ses étudiants. son frère ash-shrîfur radi faisait de même. - at-tûsî, l’autorité suprême de l’ecole imamite (à son époque) était le professeur des jurisconsultes des deux confessions (shi’ite et sunnite) à tel point qu’ibn hajar dit de lui : <(tout imam (jurisconsulte) lui doit quelque chose ». ce sheikh quitta bagdad pour an-najaf où il fonda en 5è siècle la plus grande université jamais connue dans l’histoire de la pensée humaine. s’il avait pratiqué la taqiyyah, comme prétend le dr. il serait resté loin de la sédition et des troubles qui furent à l’origine de son abandon de bagdad, la capital du monde islamique à cette époque. - les deux martyrs, le premier et le second prouvèrent (par leur martyre) que le dr. el mûssawî n’écrit que des inventions fallacieuses. en effet, depuis l’aube de leur histoire, les shi’ites et leurs ulémas s’exposaient au meurtre, à l’exil et à la persécution, afin de défendre la pureté de la foi islamique telle qu’elle fut léguée par la famille de muhammad (saw) et décrite à travers les siècles par leurs autorités religieuses que le dr. el mûssawî a dénigrées.
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