LA VERITE SUR LE SHIISMEla deuxième transgression de l’enoncé législatif fit le dr. peut-il alors s’étonner que les musulmans aient violé les enoncés coraniques et les hadîths prophétiques relatifs au califat de l’imam ‘ali ? nous en avons cité le verset de la maison ou l’avertissement, le verset de la wilâyah, le verset de la purification, celui de la mawaddah, le hadîth d’al ghadîr, celui du statut, celui du thaqalayn, de l’arche et d’autres. tous constituent des textes annonçant explicitement à qui revenait le droit à la succession. ces récits si éloquents en la matière, sont-ils pour le dr. étrangers aux textes législatifs alors que tous les musulmans les tiennent pour confirmés ? le prophète (saw) ne les a-t-il dits que par affection pour son cousin 'ali b. abî tâlib ? ces versets cités n’ont-ils aucun sens ? et d’autres questions posées au dr el mûssawî. si le lecteur veut plus d’exemples quant aux violations des textes législatifs par certains compagnons. en voici quelques uns:1 allah-gloire à lui dit: “quiconque jouira d’une vie normal entre le petit et le grand pèlerinages (la ‘umra et le hadj) enverra l’offrande qui lui sera facile. celui qui n’en trouvera pas les moyens la compensera par un jeûne de trois jours, durant le pèlerinage et de sept jours lorsque vous serez de retour, soit, dix jours entiers. voilà pour celui qui n’a pas de famille auprès de la mosquée sacrée »(196/ ii). l’ imam ibn ‘abdul-barr al qurtubî dit: “nul désaccord entre les ulémas que la jouissance dont il s’agit dans le verset est la ‘umra effectuée avant le pèlerinage pendant les mois du pèlerinage * i je dis que cette disposition concerne obligatoirement, en raison de l’énoncé coranique même, le pèlerin venant de l’extérieur de la mecque. mais certains musulmans violèrent ce texte et interdirent la jouissance du pèlerinage.
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