LA VERITE SUR LE SHIISMEquant à ses autres propos sur wilâyt-ul-faqîh, il est inutile de les discuter car il ne s’y est basé ni sur la logique ni sur quelque argumentation que ce soit. du sophisme dénué de science et d’objectivité. pour faire connaître la vérité du dr. el mûssawî et de ses idées, donnons un aperçu suffisant sur le principe du gouvernement islamique ou wilâyat-ul-faqîh. le gouvernement islamique ou wilâyat-ul-faqîh il va sans dire qu’à l’époque du messager d’allah (saw), le gouvernement islamique était incontestablement du ressort de prophète(saw) qui supervisait les affaires de la communauté tant sur ha plan cultuel et spirituel que sur le plan séculier et politique. cette compétence fut transmise au commandant des croyants ‘ali b. abî tâlib de par les enoncés clairs et unanimement admis par les musulmans(voir plus haut, la question de l’imamat). après lui, ce fut le tour des imams nommés dans des ecrits rapportés par les deux confessions (sunnite et shi’ite). après la grande absence, la responsabilité du gouvernement islamique, pour les shi’ites, est du ressort des jurisconsultes mujtahidine parce qu’ils sont les dépositaires de la shari’a qu’ils protègent, à condition qu’ils soient équitables, contre le jeu des passions. c’est ce que confirment les preuves écrites avancées par les sunnites et les shi’ites. a ce propos, ibn khaldûn dit: «si tu observes le secret d’aliah en le califat, tu ne trouveras que cela car ailah-exatté soit-il fà it du calife son délégué dans l’administration des affaires de ses serviteurs afin qu’ils les incite à préserver leurs intérêts et les dissude de s’engager dans ce qui pourrait leur porter préjudiœ. il en est responsable selon l’ordre qui lui est adresse, or, cette responsabilité implique le pouvoir et la capacité d’agir d’après cet ordre» *22 ainsi, le califat est l’un des secrets divins. le calife est le représentant d’aliah dans la direction des affaires de ses serviteurs qu’il conduit vers un état meilleur et les empêche d’aller vers ce qui est mal et préjudiciable. en toute évidence, il faut que celui qui s’en charge y soit disposé et capable de comprendre les ordres(religieux) qui le concernent, or, ceci ne peut être assumé que par le faqîh dépositaire de science(ijtihad) et d’équité, et digne de la confiance placée en lui. c’est ainsi que s’affirme wilâyat-ul-faqîh. le prophète(saw) dit dans un hadîth rapporté par al bayhaqî, à partir d’abî hurayrah «le gouverneur qui juge d’une affaire après avoir pratiqué l’ijtihad aura une rétribution double si son jugement s’avère exact et une seule s’il s’avère erroné " *23
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