LA VERITE SUR LE SHIISMEcertes, il y eut controverse dans tes rites musulmans relativement à la question de savoir si le calife en exercice après le messager (saw) doit être investi par le texte et la nomination ou par le choix (et la délibération). la première opinion est toutefois, quand les deux conditions, l’équité et la connaissance des lois de la shari’a existent (en un jurisconsulte), le principe du choix (de l’imam) sera hors de propos. ces deux conditions ne peuvent se réaliser que selon la conception shi’ite et c’est wilâyat-ulfaqîh. quant à «ce qui est regrettable et affligeant ....» c’est bien le fait qu'el mûssawî s’immisce dans les domaines qu’il ne maîtrise pas. celui qui méconnaît les règles élémentaires de la grammaire et de la sémantique peut-ii se permettre d’interpréter le livre d’allah afin de réfuter l’idée de wilâyat-ul-faqîh et de la pulvériser définitivement ? comment a-t-il déduit du verset précité que les devoirs du faqîh se limitent à la transmission et à l’exhortation en matière religieuse à l’exclusion de sa wilâyah ou du devoir de lui obéir ???? comment a-t-il compris du verset ce qui échappa aux ulémas shi’ites et aux chercheurs parmi eux? comment les avis de ceux-ci divergent-ils au sujet du verset coranique s’il était clair et sans équivoque ? la vérité est que ce verset est parmi les arguments solides qu’on avance pour prouver l’obligation d’obéir au faqîh. voici à présent la signification du noble verset susmentionné. le lecteur pourra, ainsi, voir dans quelle ignorance le dr. el mûssawî se trouve, lui qui ose s’attaquer à l’islam et aux musulmans. a la lecture du verset, on comprend que le nafr (la campagne pour l’instruction) est obligatoire en raison de la particule lawlâ. il s’ensuit que l’avertissement est obligatoire aussi puisque le verset dit : » afin d’avertir leur peuple,» l’avertissement étant he but du lancement de la campagne pour h’instruction. or, si l’avertissement est obligatoire, son acceptation l’est aussi sinon il serait sans objet. l’avertissement serait inutile s’il n’est pas suivi de l’acceptation (par le peuple) de la parole du faqîh.
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