LA VERITE SUR LE SHIISMEsi vous choisissez la première solution c’est à dire la taqiyyah, vous vous exposerez donc (selon votre logique) à l’humiliation; si vous faites le deuxième choix, vous serez taxé de folie. - un autre dilemme: si vous vous trouvez dans la nécessité de manger la chair de la bête morte, aussi bien défendue que le mensonge, opteriez-vous pour la mort et de la destruction (par la faim) ou choisiriez-vous de toucher au cadavre pour vous prémunir contre la mort ? tant la raison que la loi optent pour l’obligation de toucher à cette nourriture en prévention du mal (plus grave). le même principe commande la pratique de la taqiyyah en vue de la protection de la vie, de la fortune ou de l’honneur à l’exception, disent les jurisconsultes, des meurtres dans ce sens qu’il est interdit, quitte à s’exposer soi-même à la mort, de tuer quelqu’un quand l’ordre de l’exécuter est donné injustement par un meurtrier menaçant. nul recours à la taqiyyah n’est autorisé dans une affaire de meurtre. pour revenir à la légitime de la pratique de l’hermétisme (la taqiyyah), citons d’autres textes religieux qui en donnent la preuve: - allah-exalté soit-il dit: « un homme, un croyant de la famille de pharaon, qui celait sa foi. »(v:28/xl). il dissimulait donc sa foi pour se prémunir contre la tyrannie de pharaon. - dans la sunnah, de nombreuses traditions prouvent l’autorisation de la pratique de la taqiyyah: • sous le titre:" le recensement des gens", al bukhârî rapporte que hudhayfah dit: « le messager d’allah (saw) ordonne de recenser tous ceux qui avaient déclaré leur profession de foi. nous lui demandâmes alors: «crains-tu pour nous alors que nous sommes mille cinq cents?» il répondit: « peut-être serez-vous éprouvés! » hudhayfah dit alors: « effectivement, nous ifimes tellement éprouvés que l’un de nous fait la prière seul et dans la peur†*2 • sous le titre de “l’amabilité avec les gensâ€, al bukhârî rapporte que ‘aïsha dit: « un homme demanda l’autorisation d’entrer chez le prophète (saw). celui-ci dit (à son entourage): « autorisez le quel détestable fils de tribu, lui! » mais quand il entre, le prophète lui parla avec courtoisie. je (aysha) lui demandai (après): “o messager d’allah tu as dit ce que tu as dit puis tu lui adoucit la parole! il répondit: oui, aïsha! le pire des gens est celui que les gens laissent ou aménagent en prévention de sa grossièreté» *3 • al hâkim, dans son mustadrak rapporte selon les conditions requises par al bukhârî et muslim, un hadîth à partir d’abî ‘ubaydah et muhammad b. ‘ammar b. yâssir citant son père qui dit: “les polythéistes prirent ‘ammar b. yâssir et ne le laissèrent qu’après qu’il eut médit du prophète (saw) et loué leurs idoles. une fois arrivé chez le messager (saw), celui-ci lui demanda: “qu’y a-t-il ?†ammar répondit: “du mal o messager d’allah: on ne me lâcha qu’après que j’eus médit de toi et loué leurs idoles !â€
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