Livre sur l'Imam Hassan (A.S)3- Le fait d'avoir rattaché à sa famille, Ziyâd alors que le Messager de Dieu avait dit: «le fils est issu du lit conjugal, tandis que l'adultère ne donne aucun droit à la filiation». 4- Le fait d'avoir assassiné Hojr et ses compagnons (...)».[180] La troisième clause stipulait que Mu'âwiyeh devrait s'abstenir d'injurier l'Imam 'Alî surtout lors de la prière. Or loin de s'abstenir de cette pratique détestable, Mu'âwiyeh l'a poussée à un degré insupportable pour un grand nombre de Musulmans qui craignaient beaucoup plus le Feu de Dieu que la foudre du fils d'Abou Sufiyân. Comme nous l'avons vu à plusieurs reprises, Mu'âwiyeh n'a pas hésité à faire assassiner ceux qui refusaient, par crainte de Dieu de maudire celui dont le Prophète avait dit: «Celui dont je suis le maître, 'Alî aussi est son maître. Mon Dieu soutiens donc celui qui le soutient et déclare l'hostilité à celui qui lui devient hostile».[181] Il suffit de rappeler à cet égard ce qui est arrivé au Compagnon auguste, Hojr Ibn 'Adi et à ses amis qui payèrent de leur vie pour rester fidèles à la morale islamique.[182] Mu'âwiyeh a fait de cette pratique odieuse un pilier de l'Etat ou du royaume "islamique" qu'il dirigeait. Al-Madâ'inî écrit, à ce propos dans son livre, "Al-Ahdâth": «Mu'âwiyeh écrivit une lettre, après l'Année du Consensus, dans laquelle il se lavait les mains[183] de quiconque évoquait les vertus d'Abi Turâb (l'Imam 'Alî) et de sa famille. Dès lors, les prédicateurs s'appliquèrent à maudire l'Imam 'Alî et à s'en laver les mains dans chaque village et du haut de chaque chaire...».[184]
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