LES DROITS DE LA FEMME EN ISLAM
le professeur reek compare l'esprit de l'homme avec celui de la femme, et il découvre beaucoup de leurs dissemblances. il dit à ce propos : «c'est ennuyeux pour l'homme de se sentir obligé de vivre toujours avec la femme qu'il aime. mais rien n'est plus plaisant pour la femme que d'être près de l'homme qu'elle aime. l'homme veut rester toujours le même, mais la femme voudrait se réveiller chaque matin avec un nouveau visage.
«la meilleure parole que l'homme puisse adresser à son épouse est : «je taime, ma chérie», et la plus belle formule qu'une femme dise à celui qu'elle aime est : «je suis fière de toi».
«l'homme qui a eu plusieurs maîtresses dans sa vie devient l'objet dattirance pour les autres femmes, mais les hommes naiment pas une femme qui a eu dans sa vie plus d'un homme. lorsque les hommes deviennent vieux, ils éprouvent une détresse, parce qu'ils auront perdu le travail dont ils dépendaient, alors que les vieilles femmes deviennent heureuses, car dans leur optique, elles possèdent la meilleure chose qu'on puisse désirer : une maison et quelques petits-enfants.
«avoir une bonne chance pour les hommes, c'est occuper une position sociale respectable, mais pour la femme, la bonne chance, c'est pouvoir captiver le cur d'un homme, et le garder toute la vie.
«un homme voudrait toujours convertir la femme qu'il choisit, à sa religion, et, pour une femme il est facile de changer de religion pour satisfaire l'homme qu'elle aime, tout comme il est facile pour elle de changer son nom et de le remplacer par celui de son mari après le mariage.»
la pièce maîtresse de la création
abstraction faite de la question de savoir si la dissemblance entre l'homme et la femme conduit ou non à la dissemblance de leurs droits et responsabilités respectifs, la dissemblance est en soi l'une des pièces maîtresses de la création. c'est une question qui conduit à la reconnaissance dallah et de son unicité. elle démontre que le système de ce monde a été planifié avec sagesse et précision. elle montre que la création n'est pas le fruit d'un hasard, et que la nature n'est pas une force aveugle. il n'est pas possible d'expliquer le monde des phénomènes sans reconnaître "la cause ultime". c'est pour préserver les espèces que le formidable mécanisme créatif a introduit le système de la reproduction. les mâles et les femelles sont produits continuellement. et étant donné que la continuité des espèces dépend de leur coopération mutuelle, la nature a trouvé l'idée de leur cohabitation. dans le même but, l'intérêt personnel, ou lamour de soi, qui est essentiel à tout être humain, a été converti en sentiments de service, de coopération et la tolérance. et, pour que ce plan se traduise complètement dans la réalité, et que le lien entre les deux sexes se renforce physiquement et spirituellement, la nature a rendu dissemblables et complémentaires leurs corps et leurs âmes respectifs. et c'est cette dissemblance qui les attire l'un vers lautre et les rend amoureux l'un de lautre. si la femme avait les mêmes traits physiques, le même tempérament et les mêmes habitudes que l'homme, il lui serait impossible dattirer l'homme vers elle, comme elle le fait maintenant. si l'homme avait eu les mêmes traits physiques que la femme, celle-ci ne le regarderait pas comme son idéal et ne ferait rien pour gagner son cur. l'homme a été créé pour dominer le monde, et la femme a été créée pour dominer l'homme.
la loi de la création a été ordonnée de manière que l'homme et la femme se cherchent l'un lautre et qu'ils s'intéressent l'un à lautre. mais leurs relations ne sont pas de nature possessive, laquelle résulte de l'égoïsme, puisqu'en général l'être humain voudrait posséder les objets pour son usage personnel et les considère comme les moyens de son confort. les relations entre l'homme et la femme ont été créées de telle sorte que chacun des deux conjoints uvre en vue dassurer le bonheur et le bien-être de lautre, et affectionne le sacrifice pour lautre, et préfère lautre à soi-même.
une relation plus sublime que le désir
il est étonnant de voir que daucuns ne peuvent pas différencier entre la passion et laffection. ils pensent que la relation entre le mari et l'épouse est fondée uniquement sur la convoitise de volupté, et le désir d'exploiter. ils croient que cette relation est pareille à celle que l'être humain entretient avec les choses qu'il mange, boit, porte... ils ignorent qu'il existe aussi dans la nature des relations autres que celles fondées sur l'égoïsme. il y a des relations dont résultent le sacrifice, la tolérance et laltruisme. ce sont des relations qui montrent l'humanité de l'être humain. de telles relations existent dans une certaine mesure même parmi les animaux de bas âge.
ces gens croient que l'homme regarde toujours la femme comme un célibataire regarde une femme dissolue. ils estiment que seule la passion peut unir l'homme et la femme. mais, en réalité, l'union matrimoniale est quelque chose de plus sublime que la passion, et son fondement est ce que le coran décrit comme "affection et compassion" : «parmi les signes dallah : il a créé pour vous, tirées de vous, des épouses afin que vous reposiez auprès d'elles, et il a établi laffection et la compassion entre vous.» (sourate al-rûm, 30 : 21)
quelle grave erreur que d'expliquer l'histoire de la relation homme/femme comme une question d'exploitation ou de lutte pour la survie ! cependant, il y a encore des gens qui maintiennent une telle affirmation en invoquant des arguments infondés à lappui de leur ligne de pensée. nous sommes vraiment étonné que l'on explique l'histoire de la relation homme/femme sur la base du principe de la contradiction, comme si l'homme et la femme constituaient deux classes divergentes qui sont toujours en conflit l'une avec lautre. s'il était possible d'expliquer la relation entre les pères et les enfants par un rapport d'exploitation et d'intérêts personnels divergents, là , il serait seulement possible que la relation entre le mari et la femme soit expliquée elle aussi par un tel rapport. il est vrai que l'homme a toujours été plus fort que la femme, mais la loi de la création a été faite de telle sorte que l'homme ne saurait réserver à la femme la même injustice qu'il réserve à ses esclaves, à ses serviteurs, et même à ses voisins.
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