LES DROITS DE LA FEMME EN ISLAM



3 - un mari doit entretenir sa femme. la base de cette sorte d'entretien n'est ni la possession, ni aucun des droits naturels pris dans le sens ci-dessus. ces droits ne sont pas conditionnés par le besoin, ni par la pauvreté, ni par l'invalidité ou la faiblesse, etc.

même si la femme était millionnaire et ayant une rente considérable, et que son mari soit relativement pauvre, il devrait pourvoir aux besoins de la famille, y compris les dépenses personnelles de sa femme. un autre trait distinctif de cette catégorie d'entretien est qu'à la différence des deux premières sortes d'entretien dont la non-exécution constitue seulement un péché et n'entraîne pas une action en justice, elle est juridiquement exécn que la procédure que l'homme doit suivre pour sortir de l'embourbement de son mariage lui soit spécifique, à lui, et que celle que la femme doit suivre lui soit spécifique, à elle. le divorce est l'un des domaines où les droits de la femme et ceux de l'homme sont dissemblables.

c'est cette théorie qui représente le point de vue islamique, et que les pays musulmans appliquent, imparfaitement (et non complètement).


la femme moderne ne veut-elle pas de dot et d'entretien ?

nous avons déjà dit que du point de vue islamique, l'homme est responsable des dépenses de toute la famille, y compris les dépenses de sa femme, laquelle na pas une responsabilité similaire. même si la fortune de la femme est plusieurs fois supérieure à celle du mari, elle n'est tenue de faire aucune contribution au budget familial. si contribution il y a de sa part, elle sera volontaire.
dautre part, l'homme est tenu de payer les dépenses personnelles de sa femme, mais l'islam ne lautorise pas à l'exploiter économiquement ni à l'obliger à travailler dans ce but. a cet égard, l'entretien de la femme est similaire à celui des parents, lequel est obligatoire pour le fils dans certaines circonstances, sans que celui-ci ait le droit, en contrepartie de cette obligation, de faire travailler ses parents.


sauvegarder les intérêts économiques de la femme

l'islam a sauvegardé les intérêts économiques de la femme d'une façon sans précédent, car, d'une part, il lui a accordé l'indépendance et la totale liberté économiques, il a interdit à l'homme de s'emparer de sa propriété et du fruit de son travail, et il lui a restauré le droit de tutelle -qui était entre les mains de l'homme dans lancien monde, et en europe jusquau début du xxe siècle- sur ses propres affaires, et, dautre part, il la déchargée du poids du budget familial, et la soulagée du souci de chercher les moyens dassurer ce budget.
mais les "occidentalistes", qui veulent critiquer coûte que coûte cette noble loi islamique de l'entretien de la femme, n'ont trouvé dautre alternative que le recours au mensonge pour justifier leur critique. ils disent que la philosophie de l'entretien consiste en ceci que l'homme se considère comme étant le maître de la femme, et il l'exploite en la faisant travailler pour lui. de même, prétendent-ils, que le propriétaire d'un animal doit supporter les dépenses d'entretien de celui-ci afin qu'il puisse continuer à le servir, de même, et dans le même but, la loi de l'entretien a rendu obligatoire pour l'homme de fournir au moins le pain et le beurre à sa femme.
en fait, si l'on voulait attaquer cette loi islamique d'une autre façon, en disant qu'elle a trop choyé la femme aux dépens de l'homme, puisqu'elle a fait de celui-ci un serviteur bénévole de celle-là, l'objection aurait été plus recevable que lorsqu'elle est faite au nom de la défense de la cause de la femme.
la vérité est que l'islam na cherché à favoriser ni l'homme ni la femme. il n'est partial envers aucun d'eux. il a visé seulement le bien-être de l'un et de lautre, tout en pensant à leurs enfants communs et à l'humanité tout entière. l'islam croit que le seul moyen qui permette à l'homme, la femme, leurs enfants, et toute l'humanité, datteindre à la prospérité est de ne pas ignorer les lois naturelles et les commandements du tout-puissant créateur.
comme nous lavons souligné répétitivement, l'islam a toujours gardé présent à l'esprit que l'homme est synonyme de besoin, de désir et de recherche de la femme, alors que la femme est synonyme d'indifférence. l'islam voit l'homme dans le portrait de lacheteur, et la femme dans celui du propriétaire des biens. du point de vue islamique, l'homme doit se considérer comme étant le bénéficiaire, dans sa vie commune avec sa femme, et il doit, par conséquent, se charger des dépenses de cette vie conjugale. l'homme et la femme ne doivent pas oublier qu'en matière damour, la nature leur a imparti deux rôles différents. le mariage ne peut être stable et heureux que s'ils jouent convenablement leurs rôles naturels respectifs.
une autre raison pour laquelle le mari a été rendu responsable de l'entretien de sa femme est que c'est cette dernière qui supporte toutes les souffrances en élevant les enfants. le rôle naturel de l'homme à cet égard est seulement le plaisir qu'il éprouve dans lacte sexuel, alors que la femme, elle, doit supporter toutes les peines que provoquent la grossesse, la naissance et lallaitement des enfants.
toutes ces fonctions consument son énergie et réduisent sa capacité à travailler. si la loi avait décidé de ne pas accorder à la femme cette protection normale, et de traiter l'homme et la femme sur pied d'égalité concernant leur contribution au budget familial, la position de la femme aurait été peu enviable. comme nous le savons, parmi les animaux qui vivent en couple, aussi, c'est le mâle qui protège la femelle et laide en lui apportant la nourriture pendant la couvaison.
en outre, sur le plan de la capacité de travail et de laptitude à sacquitter de tâches dures, rudes, productives et économiques, l'homme et la femme ne sont pas égaux. si les relations entre eux se détériorent, et que l'homme refuse de dépenser quoi que ce soit de son revenu pour sa femme, celle-ci pourrait difficilement résister.
a tout cela sajoute le fait que la femme a plus besoin dargent que l'homme. les produits de beauté, le maquillage, la tenue vestimentaire, etc. font partie de la vie de la femme et constituent l'un de ses principaux besoins. ce que la femme dépense dans sa vie quotidienne pour ses produits de beauté est plusieurs fois supérieur à ce que l'homme dépense dans le même domaine. sa tendance à se faire belle a créé en elle le désir de la diversité et de la variété. pour un homme, un costume est utilisable tant qu'il n'est pas déchiré, alors que pour une femme, un vêtement n'est portable que s'il a lair tout neuf. souvent le vêtement, l'ornement, perd sa valeur dès qu'il aura été porté une seule fois. la capacité de la femme à gagner sa vie est moindre que celle de l'homme, mais ses dépenses sont nettement supérieures.
le tempérament de la femme, c'est-à-dire sa beauté, sa vivacité et sa vanité, exige qu'elle fasse moins d'efforts et qu'elle ait plus de repos. si les circonstances l'obligent à travailler dur et à déployer des efforts constants en vue de gagner de largent, sa vanité sera blessée. les soucis financiers feront apparaître sur son front les rides qu'on observe sur le visage de l'homme normalement. nous avons souvent entendu dire que les femmes occidentales, qui vivent la misère de la vie de l'usine, des magasins, et des bureaux, envient la vie de la femme orientale. et il va de soi que la femme qui manque de tranquillité d'esprit, pourra difficilement prendre soin d'elle-même ou devenir une source de joie et de bonheur pour l'homme.
c'est pourquoi, il n'est pas seulement dans l'intérêt de la femme, mais aussi dans l'intérêt de l'homme et du climat familial, que la femme ne soit pas obligée de supporter la tâche harassante de gagner sa vie. l'homme aussi aspire à ce que latmosphère de la maison soit telle qu'elle lui permette de se détendre et d'oublier ses soucis. une telle atmosphère ne peut être suscitée que par la femme, lorsqu'elle n'est, elle-même, ni fatiguée, ni soucieuse. que c'est pénible une situation dans laquelle un homme fatigué et exténué rentre à la maison, pour trouver devant lui une femme encore plus fatiguée et plus épuisée que lui !
donc la détente, la vivacité et la satisfaction sont de la plus grande importance pour l'homme aussi.
la raisoÿ


pourquoi décrier tant l'entretien de l'épouse ?

les coureurs des jupons ont compris que si la femme n'obtient pas de son mari la pleine satisfaction de ses besoins financiers, elle peut tomber facilement dans leurs filets. c'est là l'une des raisons pour lesquelles les partisans de la libération des mœurs de la femme dénoncent à cor et à cri l'entretien financier de la femme par le mari. si l'on médite sur les raisons qui amènent le patronat à payer de très hauts salaires aux femmes dans certaines entreprises, on comprend facilement le point de ce trait de la psychologie féminine.
il n'y a pas de doute que labolition du système de l'entretien conduira beaucoup de femmes à la prostitution. comment serait-il possible pour une femme qui mène une vie indépendante de l'homme de satisfaire elle-même tous ses besoins ?
l'idée de labolition de ce système d'entretien trouve des appuis chez la catégorie d'hommes qui en ont assez des dépenses extravagantes de leurs femmes. ils veulent se venger des femmes extravagantes à travers les femmes elles-mêmes, et ce au nom de l'égalité et de la liberté.
will durant, définissant dans son livre "les plaisirs de la philosophie", le mariage moderne écrit : «c'est un mariage légal, avec une contraception légale, un divorce à consentement mutuel, et sans enfants ni entretien». et dajouter : «les femmes à la mode de la classe moyenne ne tarderont pas à devenir la cause de la vengeance de l'homme travailleur, de toutes les femmes. le mariage changera tellement de visage qu'il n'y aura plus de femmes oisives qui n'ont pour souci que de se maquiller et dalourdir ainsi le budget familial. les hommes demanderont à leurs épouses de couvrir elles-mêmes leurs dépenses. le mariage amical (moderne) exigera de la femme qu'elle travaille jusqu'à ce qu'elle tombe enceinte. et là, il y a un point important qui contribuera à lachèvement de la libération de la femme, à savoir que la femme sera dorénavant responsable de la couverture de toutes ses dépenses, de a à z. les conséquences sévères de la révolution industrielle sur la femme commencent à se faire sentir. la femme doit travailler à l'usine à côté de son mari. et au lieu de rester à la maison toute seule, en obligeant son mari à faire des heures supplémentaires pour compenser son oisiveté, elle doit être son égale dans le travail, le salaire, les droits et les devoirs».
et will durant de conclure avec cette remarque ironique : «tel est le sens de la liberté de la femme.»

l'etat remplace le mari

il est indéniable qu'élever les enfants est la fonction naturelle de la femme, et, de ce fait, elle doit dépendre de l'homme pour ses besoins économiques et financiers.
certaines gens en europe moderne sont allés dans leur plaidoyer pour la cause de la libération de la femme jusqu'à défendre la restauration du système matriarcal. ces gens croient quavec l'indépendance totale de la femme, et son égalité avec l'homme dans les affaires, le père sera à lavenir un membre superflu qu'on devrait exclure définitivement de la famille.
dans le même temps, ces gens appellent l'etat à prendre la place du père et à allouer des primes aux femmes -lesquelles ne voulaient point supporter la responsabilité de former une famille toutes seules-, afin qu'elles ne cessent pas de porter des enfants et pour que la race humaine ne s'éteigne pas. en dautres termes, la femme qui était dépendante de l'homme, ou selon certains, sa bonne, deviendra dans le futur une dépendance, ou une bonne, de l'etat. les devoirs et les droits du père seront transférés à l'etat.
on aurait aimé que ces gens, qui ont porté le marteau pour détruire si aveuglément l'établissement sacré de la famille, fondé sur les lois divines sacrées, aient réfléchi aux conséquences désastreuses à long terme, de leur action à courte vue.
bertrand russel, traitant de la question de l'intervention culturelle et hygiénique de l'etat concernant l'enfant, écrit dans son livre "le mariage et la morale" : «il paraît que le père ne tardera pas à perdre son importance en tant quagent biologique. il y a un autre facteur efficace qui contribue à l'exclusion du père, c'est la tendance des femmes vers l'indépendance économique. car les femmes qui participent souvent au vote sont des demoiselles ; or, les problèmes des femmes mariées sont de nos jours plus nombreux et plus graves que ceux des demoiselles. bien qu'il y ait des dispositions légales qui les protègent, les femmes mariées ont des difficultés à être embauchées. et pour préserver leur indépendance économique, elles n'ont que deux alternatives : ou bien elles conservent leurs emplois, auquel cas elles devraient confier leurs enfants aux maternités contre paiement, ce qui conduirait à agrandir et élargir les crèches et les maternités tellement que l'enfant naura plus -psychologiquement- ni père ni mère ; ou bien les jeunes femmes mariées devraient bénéficier d'une aide pécuniaire leur permettant de se consacrer à leurs enfants.
mais la seconde alternative ne suffit pas à elle seule à résoudre le problème. elle doit être accompagnée de dispositions légales rendant obligatoire la réembauche de la mère par son employeur après que son enfant aura atteint un certain âge. cette solution a lavantage de permettre à la femme d'élever ses enfants elle-même, sans avoir besoin de dépendre de son partenaire mâle pour cela... si une telle loi est effectivement promulguée, nous devrions attendre pour voir ses répercussions sur les mœurs familiales. il est possible que la loi décide qu'un enfant illégitime naura pas droit à une subvention, ou quau cas où il y aurait des présomptions dadultère de la part de la mère, la subvention sera donnée au père. dans ce cas, la police locale pourrait être amenée à surveiller les femmes mariées. les conséquences d'une telle loi ne seront pas très agréables, et pourraient embarrasser ceux qui se trouvent derrière ce développement des mœurs. par conséquent, on pourrait sattendre à ce que l'idée de l'intervention de la police soit écartée, et que la subvention soit étendue aux mères d'enfants illégitimes. auquel cas, le rôle économique du père disparaîtra totalement des classes laborieuses, et son importance pour les enfants ne dépasserait pas celle d'un chat ou d'un chien de compagnie. la civilisation -ou tout au moins la civilisation actuellement montante- tend à affaiblir les sentiments maternels.
pour préserver cette civilisation de la dérive, il se peut qu'il soit nécessaire de donner à la femme suffisamment dargent pour qu'elle trouve la grossesse profitable, et dans ce cas il ne serait pas nécessaire que toutes les femmes, ou la plupart d'entre elles, choisissent la maternité comme travail. ce serait un travail comme un autre, que les femmes regardent avec intérêt et sérieux. en tout état de cause, tout ce que nous avons dit jusque là consiste en de pures suppositions. ce que nous voulions expliquer, c'est que le mouvement de libération de la femme conduirait à la disparition du patriarcat, lequel représentait depuis l'époque pré-historique la victoire de l'homme sur la femme. en occident, on croit que le fait que l'etat soit en train de prendre la place du père constitue un signe de progrès de la civilisation...»
comme il ressort clairement des observations ci-dessus, labolition de l'entretien de l'épouse par l'époux, ou l'indépendance économique de la femme, comme aiment lappeler ces messieurs, aura les conséquences suivantes :
le père sera exclu de la famille, ou au moins il perdra de son importance. le système matriarcal sera ravivé. le gouvernement prendra la place du père. les mères seront prises en charge par l'etat. les sentiments familiaux saffaibliront. la maternité perdra sa forme sentimentale pour prendre celle d'une profession.
evidemment, le résultat de ces développements sera l'écroulement complet de la famille, ce qui conduira à long terme à la chute de l'humanité. tout peut être corrigé à lavenir, mais nous perdrons quelque chose de très important, à savoir le bonheur, la joie et la jouissance des plaisirs spirituels et moraux propres à la vie familiale.
en tout état de cause, les partisans de l'indépendance et de la libération totales de la femme et de l'exclusion du père du milieu de la famille, estiment également que le devoir naturel de la femme de mettre des enfants au monde exige qu'on lui accorde un droit et une aide, et parfois même un salaire -selon eux-, que l'etat doit payer, et ce à la différence du cas de l'homme dont le travail naturel ne nécessite pas un droit.
il est à rappeler que les lois internationales accordent au travailleur un salaire qui tient compte de la femme et des enfants, c'est-à-dire que ces lois reconnaissent à la fÿ


la déclaration universelle des droits de l'homme a-t-elle humilié la femme


?

la déclaration des droits de l'homme (article 23, alinéa 3) dit : «toute personne qui travaille, a droit à une rémunération juste et satisfaisante qui lui assure, ainsi qu'à sa famille, une existence digne de l'humanité.» et, dans larticle 25, un alinéa stipule : «toute personne a droit à un niveau de vie convenable et à une protection et un bien- être pour elle-même et sa famille, incluant la nourriture, le logement, les services médicaux et sociaux nécessaires. elle a droit à une protection dans les cas de chômage, maladie, incapacité, veuvage, vieillesse ou dautres circonstances la privant de ses moyens de subsistance et sortant de sa volonté.»
ces deux articles impliquent que tout homme qui forme une famille doit supporter les dépenses de sa femme et de leurs enfants, et que leurs dépenses sont considérées comme faisant partie de ses propres dépenses.
bien que la déclaration des droits de l'homme affirme spécifiquement que l'homme et la femme ont des droits égaux, elle ne considère pas l'entretien de la femme par l'homme comme étant attentatoire à cette égalité. de là, ceux qui citent toujours cette déclaration comme une référence qui fait autorité doivent considérer l'entretien de la femme comme étant une question définitivement établie et un fait accompli.
les "occidentalistes", qui traitent de réactionnaire tout ce qui est islamique, se permettront-ils d'outrager même le caractère "sacré" de cette déclaration, et de la considérer comme un vestige de la servitude de la femme ?
en outre, lorsque la déclaration des droits de l'homme dit que toute personne a droit à la protection au cas de chômage, de maladie, d'incapacité, de veuvage, de vieillesse, et dans toutes autres circonstances qui la privent de moyens d'existence, elle ne décrit pas le veuvage seulement comme un manque de moyens d'existence, mais elle le mentionne au même titre que la maladie et l'incapacité. donc elle classe les femmes dans la catégorie des chômeurs, des malades, des invalides et des retraités.. n'est-ce pas une insulte à la femme ? si une telle chose avait été mentionnée dans n'importe quel livre ou code civil d'un pays oriental, elle aurait certainement soulevé l'indignation et la protestation véhémente de toute une meute de partisans de la libération de la femme.
mais les gens suffisamment réalistes et sensés pour ne pas subir l'influence de la fausse propagande, et suffisamment honnêtes pour ne voir les choses qu'objectivement, savent bien que ni la loi de la créa- tion, qui a fait de l'homme un moyen d'existence pour la femme, ni la déclaration des droits de l'homme, qui a placé le veuvage dans la même catégorie que le chômage, ne sont attentatoires à la dignité de la femme. de la même façon, la loi islamique, qui a rendu obligatoire pour l'homme l'entretien de la femme, n'est en aucun cas humiliante pour elle. il est un fait que la femme a été créée de telle manière qu'elle a besoin de l'homme et qu'elle dépend de lui.
l'homme et la femme ont été créés interdépendants l'un de lautre, afin que leur union soit plus solide et que leurs relations conjugales -dont dépend le bonheur de l'humanité- soient plus fermes. si la femme dépend financièrement de l'homme, l'homme aussi dépend d'elle pour la paix de son esprit. cette interdépendance les rapproche plus et les unit mieux.

 


l'heritage

 

dans le monde antique, la femme n'héritait rien, et même lorsqu'elle héritait, elle était traitée en mineure. elle navait pas une personnalité légale indépendante. selon certains codes anciens, la fille recevait un héritage, mais pas ses enfants, tandis qu'un fils non seulement recevait un héritage lui-même, mais ses enfants aussi héritaient de leur grand-père. dautres systèmes juridiques permettaient qu'une femme hérite, mais pas sous forme d'une part prescrite par la loi, ou selon l'expression coranique "une part prédéterminée", mais seulement si le défunt voulait bien faire un geste en sa faveur dans son testament.
les historiens et les chercheurs ont fait des comptes rendus détaillés sur les différentes lois d'héritage en vigueur dans lancien monde, mais il serait superflu de les exposer ici. aussi nous contentons-nous du sommaire que nous venons de faire ci-dessus.



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