LES DROITS DE LA FEMME EN ISLAM
a présent, il est clair pourquoi l'islam, bien qu'il considère que le divorce est une chose détestable, na pas mis de barrière légale pour l'empêcher, de force, de se produire. il est clair aussi maintenant comment une chose autorisée peut être, en même temps, détestable et haïssable.
le divorce iv
il ressort clairement de tout ce que nous avons montré jusqu'à présent que l'islam s'oppose au divorce et à la dissolution de la vie familiale. il a pris toutes les mesures morales et sociales possibles en vue de protéger la structure familiale du danger de la désintégration. il a recouru à tous les moyens appropriés pour empêcher le divorce, et il a utilisé pour cela toutes les armes, sauf la force de la loi. il est opposé à l'usage de la force légale pour prévenir l'homme contre le divorce davec sa femme et pour contraindre la femme de continuer à vivre avec son mari. l'islam considère qu'une telle mesure est inconvenante à la position de la femme dans la famille, car les sentiments et les émotions constituent la pierre angulaire de la vie familiale.
c'est la femme qui reçoit la chaleur des sentiments tendres de son mari et les passe aux enfants. si le mari perd intérêt pour sa femme, latmosphère familiale devient froide et morose. même les sentiments maternels de la femme envers ses enfants dépendent largement de lattitude de son mari envers elle. selon un éminent psychologue, laffection maternelle n'est pas instinctive -c'est-à -dire elle n'est pas constante et fixe dans toutes les circonstances-, elle est tributaire des sentiments du mari. les sentiments du mari affectent ceux de la femme envers ses enfants.
l'homme peut être comparé à une montagne, la femme au printemps et les enfants à des plantes. le printemps doit recevoir la pluie de la montagne et labsorber pour en faire une pure eau d'irrigation pour les plantes et les fleurs. si la pluie ne tombe pas sur la montagne ou qu'elle n'est pas absorbée par le printemps, il y aura sécheresse et les plantes se faneront.
de même que la pluie est vitale pour la fertilité du sol et pour le bon développement de la vie végétale, de même les sentiments de l'homme envers sa femme sont vitaux pour la prospérité et la vie heureuse des enfants et de leur mère.
lorsqu'on sait que les sentiments du mari sont si importants pour le succès de la vie familiale, comment peut-on dès lors utiliser la force de la loi comme arme contre lui (le mari) ?
l'islam s'oppose énergiquement à lattitude ignoble de ceux qui divorcent de leurs femmes pour se remarier avec dautres. mais, dans l'optique de l'islam, il n'y a pas de remède pour forcer un homme peu noble à garder à contre-cur sa femme. une telle action ne serait pas en harmonie avec la loi naturelle de la vie familiale.
si la femme tentait de retourner à la maison de son mari par la force de la loi et avec le concours de lautorité exécutive, son occupation de la maison ressemblerait à une occupation militaire. auquel cas, elle ne pourrait pas être la maîtresse de la maison, ni restaurer le lien sentimental entre le mari et ses enfants. elle ne pourrait non plus satisfaire son propre besoin émotionnel damour et dattention.
l'islam a pris des mesures en vue d'éliminer les causes du divorce, mais, en tant que législateur, il naime pas forcer la femme qui est au centre du système familial, à vivre avec un homme peu chevaleresque qui ne veut pas d'elle.
les mesures prises par l'islam sont à l'opposé de ce qui a été fait en occident pour résoudre le problème du couple. l'islam combat les facteurs de l'infidélité et le dévergondage, mais il ne veut pas forcer la femme à vivre avec un mari infidèle. en revanche, l'occident encourage, directement ou indirectement, les facteurs de l'infidélité, et en même temps, voudrait forcer la femme à continuer de vivre avec un mari infidèle et licencieux.
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