LES DROITS DE LA FEMME EN ISLAM



y a-t-il une différence entre l'homme et la femme ? si le manque damour de la part de la femme conduisait aussi à la fin de la vie conjugale, dans ce cas-là les femmes aussi devraient naturellement avoir le droit de divorcer comme les hommes.

en fait, le succès de la vie conjugale dépend de lattachement réciproque des deux conjoints l'un à lautre. mais, comme nous lavons mentionné plus tôt, il y a une différence entre la mentalité de l'homme et celle de la femme. nous avons déjà cité les opinions des scientifiques sur ce point. la nature est faite de telle sorte que lamour vrai et durable de la femme ne vient que comme une réaction à lattachement de l'homme envers elle. c'est pourquoi lattachement de la femme à l'homme est le résultat de lattachement de l'homme pour elle. la nature a placé la clé de leur amour réciproque sous le contrôle de l'homme. si l'homme aime la femme et qu'il lui est fidèle, la femme aussi laime et lui reste fidèle. l'infidélité de la femme est une réaction à l'infidélité de l'homme.

la nature a confié la clé de la dissolution du mariage entre les mains de l'homme. c'est lapathie et l'infidélité de l'homme qui refroidissent lamour de la femme. dautre part, l'indifférence et lapathie de la femme naffectent pas l'homme. c'est pourquoi l'indifférence de l'homme conduit à une indifférence mutuelle, mais l'indifférence de la femme, ne conduit pas à ce résultat. la frigidité de l'homme est la fin de la vie conjugale, celle de la femme, non. si l'homme est sensible et fidèle, il peut toujours regagner lamour de sa femme en lui montrant son affection et sa bonté pour elle. il n'est pas humiliant pour l'homme de conserver, par la force de la loi, sa bien-aimée détachée de lui, jusqu'à ce qu'il réussisse progressivement à regagner son cur ; en revanche, pour la femme, c'est une humi- liation insupportable que d'essayer, elle, de conserver son protecteur et son amoureux par la force de la loi.

bien sûr, on parle ici dans le cas où l'indifférence de la femme n'est pas due à l'immoralité ou à la cruauté de l'homme. si l'homme se montre cruel, le cas est différent. il n'est pas permis qu'il abuse de sa position pour harrasser ou maltraiter sa femme. nous discuterons ce point à part.


les opinions d'une femme psychologue

dernièrement, un article a été publié par une française, psychologue, béatrice maryo, titulaire d'un doctorat en psychologie et travaillant comme psychiatre dans un hôpital parisien. elle est mère de trois enfants.

dans cet article elle explique très bien combien une femme enceinte ou allaitante a besoin de la gentillesse de son mari.

elle écrit : «dès qu'une femme sait qu'elle va bientôt devenir mère, elle se met à s'intéresser de près à son corps et à le sentir, surtout s'il sagit de mettre au monde son premier bébé. cet intérêt pour son corps continue sans cesse, comme si la femme était étrangère à elle-même, et qu'elle veuille se découvrir. lorsqu'elle entend les premiers coups de l'enfant dans son ventre, elle écoute chaque bruit dans son corps. l'existence d'un autre être dans son corps lui procure un bonheur et une joie plus grands qui la poussent à s'isoler progressivement et à avoir tendance à la solitude et à la rupture avec le monde extérieur, car elle veut être seule avec son enfant qui n'est pas encore né...

«les hommes, pendant la grossesse de leurs femmes, doivent acquitter des tâches très importantes, mais, malheureusement, ils les négligent toujours. la future mère a besoin de sentir que son mari la comprend, laime et la soutient ; autrement, lorsqu'elle voit son ventre se gonfler, sa beauté se faner, l'envie de vomissement l'habiter et la peur de laccouchement l'envahir, elle rejette tous ses malheurs sur laction de son mari qui la fait tomber enceinte. l'homme doit rester aux côtés de sa femme pendant les mois de sa grossesse plus que jamais. toute la famille a besoin d'un père bon et attentif, à qui la femme et les enfants puissent parler de leurs problèmes, de leurs ennuis et de leurs espoirs. même si ce qu'ils disent est ennuyeux ou insignifiant, il est important de les écouter...

une femme enceinte aime beaucoup qu'on lui parle de son enfant. elle est très fière de devenir mère. mais si elle constate que son mari est indifférent à l'enfant, son sentiment de fierté se transforme en sentiment de mépris, de désespoir et de répugnance de la maternité. la grossesse devient synonyme dagonie pour elle. on sait que les femmes, dans de tels cas, supportent très difficilement les problèmes liés à la grossesse. car le rapport de la mère avec l'enfant n'est pas bilatéral mais trilatéral : mère, enfant, père. même si le père n'est pas présent (comme au cas de divorce), il joue un rôle important dans la vie interne de la mère, c'est-à-dire dans sa pensée et son imagination, ainsi que dans son sentiment de maternité...»

voilà ce qu'une dame intellectuelle, à la fois mère et psychologue a dit.



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