LES DROITS DE LA FEMME EN ISLAM
nous devons considérer la vie en occident avec prudence. lorsque nous cherchons à utiliser et à acquérir leurs sciences, leurs industries, leurs techniques et certains de leurs règlements sociaux commandables, nous devons nous abstenir d'imiter leurs coutumes, usages et lois qui leur ont apporté tant de malheurs. nous devons éviter par exemple damender notre code civil et nos relations sociales en vue de les conformer aux lois européennes.
l'independance sociale
de la femme
indépendance dans le choix de son destin
un jour, une fille, lair perturbée, vint voir le saint prophète et lui dit :
o messager dallah ! mon père ma fait une grande injustice.
que ta-t-il donc fait, lui demanda le prophète ?
il a un neveu et il ma mariée à lui sans mon consentement, répondit-elle.
consens donc à ce qu'il ta donné et sois la femme de ton cousin, dit le prophète.
mais je naime pas mon cousin. comment pourrais-je par conséquent me marier avec un homme que je naime pas, protesta-t-elle ?
dans ce cas-là , pas de problème. si tu ne laimes pas, choisis une autre personne que tu aimerais, la rassura le noble prophète.
en fait, je laime beaucoup et je naime personne dautre, et je ne veux me marier avec personne dautre. mais parce que mon père ma mariée sans demander mon avis, je suis venue te voir pour t'en parler. je voulais t'entendre dire justement ce que tu viens de dire. je voulais que toutes les femmes sachent que les pères n'ont pas le droit de décider ce qui leur plairait et de marier leurs filles à qui ils aimeraient.
cette histoire a été rapportée par d'éminents juristes dans des ouvrages hagiographiques qui font autorité tels que "al-masâlik" (dal-chahîd al-thânî)(4), et "jawâhir al-kalâm". pendant l'époque pré-islamique, les arabes, comme tous les autres peuples de l'époque, croyaient qu'ils avaient une pleine autorité sur leurs filles et leurs surs, et parfois même sur leurs mères. ils ne reconnaissaient pas à la femme le droit de choisir son mari, ce choix étant le privilège exclusif du père, du frère, et en leur absence, de l'oncle paternel, et ce à tel point qu'un père se permettait d'offrir sa fille en mariage avant même sa naissance. un homme pouvait conclure un contrat avec un autre, en vertu duquel si le premier avait une fille, celle-ci devrait se marier avec le second lorsqu'elle serait grande.
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