BILAL d'AFRIQUEChohra était l'une des petites-filles maternelles de Madame Fidh-dhah. Allah l'avait dotée elle aussi de pouvoirs surnaturels à cause de sa piété. Mâlik Ibn Dînâr rapporta un incident la concernant. Il affirma qu'un jour il avait vu une vieille dame monter sur un chameau chétif pour aller au Hajj (le Pèlerinage de la Mecque). Sur le chemin le chameau s'affaiblit beaucoup et ne put plus avancer. La dame montée sur le dos de la chamelle leva ses yeux vers le ciel et dit: «O Allah! Tu ne m'as pas laissée rester chez moi, et Tu ne me laisses pas arriver à Ta Maison (la Ka'bah). Si quelqu'un d'autre (que Toi) m'avait fait ce que Tu m'as fait, je me serais tournée vers Toi pour m'en plaindre». A peine ayant prononcé ces mots, elle vit surgir du désert un homme tenant le museau d'une chamelle. Il vint vers cette noble dame et dit: «Madame! Montes-y». Elle monta sur la chamelle et disparut du champ de notre vue à une vitesse surnaturelle. Lorsque, j'arrivai à la Mecque, je la vis en train de faire le Tawâf de la Ka'bah (le tour de la Maison d'Allah à la Mecque). Je l'adjurai de me révéler son identité, et elle me répondit qu'elle était la petite-fille maternelle de Madame Fidh-dhah ("Manâqib 'Alî Ibn Abî Tâlib", vol. IV ). 1. Sourate al-Rûm (les Romains), 30: 30 2. Sourate Luqmân, 31: 25 3. Voir "Al-Mîzân fî Tafsîr al-Qor'ân", Sayyid Mohammad Hussain Tabâtabâ'î, éd. Mo'ssassat al-A'lamî, Beyrouth, 1411 H./1991, tom. X, p. 287 4. Sourate Ibrâhîm, 14: 10 5. "'Alî wal-Falsafah" ('Alî et la Philosophie), Mo'assat al-Bi'thah, Téhéran, 1402 H., pp. 56 - 57, cité par 'Abdul-Jabbâr al-Rifâ'î, dans "Mûjazun fî Uçûl al-Dîn", 1er édition, 1415 H", p. 16
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