BILAL d'AFRIQUEEvidemment il y avait au sein de la communauté musulmane des ennemis de l'Islam, et des gens encore imprégnés des préjugés obscurantistes, mais Allah divulgua leurs plans abjects d'évincer Bilâl pour une question de prononciation qui cachait en fait leur racisme et leur esprit de classe. Plus tard, ces individus montreront leurs vrais visages et certains d'entre eux seront reconnus comme hypocrites avérés. Le Menteur est Brulé à Mort La voix de l'Azan de Bilâl résonnait dans la ville de Médine chaque matin et chaque soir. Les Musulmans aimaient beaucoup l'entendre, alors que les ennemis du Saint Prophète la détestaient. L'un de ces derniers, qui, d'une part, ne pouvait pas montrer ouvertement son opposition à l'Islam, et d'autre part, se sentait très peiné de voir l'avancement de cette religion et de ses adeptes, ne parvenait pas à dissimuler son malaise en entendant l'Appel à la Prière, et notamment lorsque Bilâl arrivait à la récitation du nom du Saint Prophète et de l'attestation de sa Prophétie(38). Un jour à ce moment précis, et à cette récitation, il observa avec colère et rancune: «Voyez comment ce menteur de Noir glorifie le nom de Mohammad comme Prophète! Voyez comment il rassemble tant de gens dans une même place!» Poussant sa haine à son zénith, cet Hypocrite formula un jour le voeu suivant: «Que ce menteur de Bilâl brûle comme une torche!» Mais Allah lui fit subir finalement le sort qu'il avait souhaité pour Bilâl. En effet, alors qu'il allumait une lampe pendant qu'il formulait son voeu abject, une flamme brûla subitement son doigt et s'étendit rapidement vers ses autres doigts. Bien qu'il ait essayé d'éteindre le feu, son effort fut vain et les flammes finirent par brûler tout son corps. Il se mit à crier et se débattre contre le feu. Ses voisins et proches firent de leur mieux pour étouffer les flammes, mais sans succès. A la fin donc le vrai menteur et l'ennemi du Saint Prophète se trouva dans un coin en train d'être réduit en cendres devant les yeux des gens désarmés et impuissants. Bilâl Blâmé
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