LES PROBLEMES MORAUX



Le Dr. Sanderson dit:

«La bonne humeur est l’un des plus importants facteurs dans le traitement et la prévention des maladies. La plupart des médicaments créent une santé artificielle et fragile tout en ayant des effets secondaires affaiblissants, alors que la gaieté suscite des effets permanents sur l’ensemble des organes du corps. L’enthousiasme confère fraîcheur au regard, souplesse au corps, agilité aux jambes et douceur à la voix. Elle mobilise toute l’énergie de l’homme. La circulation sanguine est plus rapide et la respiration meilleure chez l’homme actif; la santé est également plus assise et plus consolidée, alors que la maladie y est rare.»7

Relevons ce point remarquable dans les propos de l’Imam Sadeq qui établit un rapprochement entre la bonne oeuvre et le bon caractère, en les considérant comme deux choses concourrant à la long évite. L’âme généreuse éprouve une joie particulière du fait de son acte. Ce qui prouve le bien fondé du rapprochement établi par l’Imam.

Celui-ci considère cette qualité louable comme une des sources du bonheur disant:

«Le bon caractère contribue au bonheur de l’homme.»

Samuel Smiles dit pour sa part:

«Il est un fameux adage disant que le bon caractère et le bon tempérament influent sur le développement et le bonheur de l’homme au même titre que les forces et les prédispositions inhérentes naturelles. En fait, le succès des individus dépend en grande partie, de leur caractère et de leur capacité d’amour pour autrui.»8

L’affabilité améliore qualitativement la vie, accroit les richesses et les amis. L’Emir des Croyants, Ali- que la paix de Dieu soit sur lui- dit:

«Le caractère bon accroit les biens, et multiplie les amis.»9

Dans son livre, «L’auto-édification», Esaut Marden écrit ce qui suit:

«Je connais le directeur d’un restaurant qui s’est enrichi et jouit d’une bonne réputation en raison de son bon comportement au point que les voyageurs et les touristes acceptent de faire de grands détours pour arriver à son restaurant où ils ont le sentiment d’être chez eux. Les clients y sont reçus avec le sourire et la joie qu’ils ne retrouvent pas ailleurs. En outre ils n’éprouvent pas les contraintes et la froideur inhérentes à tous les restaurants. Les employés font de leur mieux pour créer une ambiance amicale, et à reléguer au second plan l’aspect commercial de l’affaire. Ils ont toujours le sourire, et font montre de sollicitude et d’empressement envers leurs visiteurs. Ils suscitent en chacun de leurs clients un sentiment de rapport particulier qui l’encourage non seulement à revenir lui-même, mais à recommander à ses amis d’en faire autant.»



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