LES PROBLEMES MORAUXLes personnes ayant atteint au sommet de la grandeur et de la perfection sont comme des phares éclairant la Quand la morale est absente ou corrompue dans une société, c’est le chaos qui s’impose.» Tout le monde adhère à ces paroles du savant anglais, mais il existe un grand écart entre le savoir des hommes et leurs actions. Au niveau de ces dernières, ils préferent suivre leurs instincts bestiaux plutôt que de se soumettre à la morale supérieure. Ils sont toujours en quête des plaisirs illusoires qui recouvrent la réalité de la vie d’un voile brumeux. L’homme vient à la vie, pourvu d’instincts contradictoires et opposés complètement. En lui- même se livre un combat implacable entre le bien et le mal. Le premier pasà accomplir pour purifier la vie humaine des qualités négatives consiste à maîtriser les forces de la colère et du plaisir, qui sont les sources de toutes les énergies animales. Il faut se garder de tout excès de ces forces si l’on veut parvenir à la perfection, et détourner les tendances nocives qu’elles engendrent vers d’autres buts agréables et utiles. L’homme se sert beaucoup de ses sentiments dans la vie, mais ses sentiments lui sont encore plus profitables alliés à la raison. Un psychologue a dit: «Les sentiments humains sont comme une double réserve: Ceux qui ont pu établir un équilibre entre leurs forces intérieures, et ont concilié leur coeur et leur raison, sont certainement engagés sur la voie du bonheur, avec une volonté sans faille, sûre du succès, et sans faiblesse aucune. Il est vrai que les choses ont pris de nos jours une allure, un dynamisme et un enthousiasme qu’on qualifierait d’électriques. Il est vrai aussi que l’humanité est parvenue grâce à ses facultés intellectuelles, aux profondeurs des océans et des mers. Jules Romains écrit: «Les sciences ont progressé à notre époque, mais les instincts et tendances sont demeurés à leur état primitif. S’ils progressaient à leur tour, en harmonie avec la raison et la science, nous pourrions dire que l’homme a progressé dans la civilisation, elle- même fruit de sa pensée et de sa bonne volonté.»
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