LES PROBLEMES MORAUX



Le cadre de la médisance s’étant aujourd’hui élargi, nous constatons que le désepoir et le pessimisme assombrissent de plus en plus les esprits et les visages des hommes, qui ont perdu toute confiance réciproque.

Et les choses demeureront telles quelles. Tant que les esprits ne seront pas éclairés par la lumière de la fraternité;, il n’y aura ni pureté, ni unité.

Une société qui ne bénéficie pas des faveurs d’un haut sens moral restera éloignée à jamais des avantages d’une vie authentique et riche.

Les dénigreurs

Les causes de ce mal et son traitement:

Bien qu’elle fasse partie des péchés pratiques, la médisance est en relation directe avec l’âme humaine.

Elle traduit une agitation et un trouble psychologique grave, dont les causes doivent être recherchées dans les replis de l’âme et du coeur.

Les moralistes en citent plusieurs motifs, les principaux étant l’envie, la colère, l’orgueil, la susceptibilité. Sans doute tous les actes de l’homme, à l’instar de toute ses empreintes sur son environnement, procèdent- ils de différents états qui surviennent en son for intérieur. Et dès que l’occasion est donnée à l’une des causes mentionnées qui couvent en l’homme, comme la braise sous la cendre, la langue contrevenant à son rôle de gardienne des secrets du coeur se délie pour la médisance.

Lorsqu’un mauvais trait de caractère s’incruste en l’homme, il voile son regard et arrive graduellement à gouverner l’ensemble de ses pensées. Si la médisance est si courante, c’est à cause de l’indifférence des hommes aux mauvaises conséquences de leurs actes qu’ils répètent sans cesse car nous voyons que beaucoup de personnes s’abstiennent de commettre les autres péchés, mais commettent sans remords celui grave de la médisance. La répétition machinale de cet acte entraîne l’homme dans une situation où il ne pourra plus se retenir de faire ce que lui suggère son âme charnelle, quand bien même il en connaîtrait l’affreuse conséquence.

Au niveau du savoir et des connaissances, l’homme cherchant de par sa nature la perfection, reconnaît quelque peu les vérités; pourtant il se refuse à mettre en pratique ces connaissances, et ne se donne aucune peine pour accéder au bonheur. C’est pourquoi, il est la victime de son vil désir.

Ceux qui n’attachent pas de prix à respecter l’honneur d’autrui, ne se plient pas à la loi de la morale.



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