LES PROBLEMES MORAUX



Lors de l’Hégire, le Prophète de l’Islam arriva à Médine, venant de la Mecque. Un homme vint à lui et lui dit:

 

«Ô Prophète de Dieu! Les gens de ce pays sont bons et bienfaiteurs. Tu as bien fait d’émigrer vers eux.» Le Prophète lui répondit: «Tu as raison!».

Puis un autre homme se présenta à lui, et lui dit:

«Les gens de cette cité sont méchants, tu aurais mieux fait de ne pas venir vers eux!»

Le Prophète lui fnt la même réponse qu’au premier. Quelqu’un interrogea alors le Prophète, au sujet de l’identité des réponses données à des paroles contradictoires. Le Prophète lui répondit:

«Je sais ce que recèle le fond de chacun des deux. Ils étaient tous deux sincères.»

C’est à dire que chacun était sincère par rapport à ce qu’il pensait dans son tréfonds.

Il est évident que la susceptibilité et la mauvaise opinion qui sont ici objet de blâme, sont celles qui traduisent une déviation de l’esprit par habitude et persistance en elles. Ce qui est considéré comme un péché et une infraction à la Loi divine, ce sont les préjudices causés par ces défauts à autrui.

Les conjectures et les suggestions qui ne sont pas suivies d’effets ne donnent pas lieu à la responsabilité juridique, car elles ne dépendent pas de la volonté.



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