LES PROBLEMES MORAUXUn autre savant dit: «La morale sans la foi est semblable à des graines que l’on sèmerait sur du roc, ou entre des ronces; elles pourrissent et meurent. Même dans sa meilleure forme la morale sans la foi religieuse, serait comme un corps sans vie.» La religion commande à la fois au coeur et à la raison; elle est leur lieu de réconciliation. Les sentiments religieux amortissent et atténuent la violence des sentiments matérialistes, et mettent l’homme à l’abri de toutes les formes du vice. Celui qui atteint à la sérénité par la foi, trouve toujours en celle-ci un refuge et un idéal. L’Islam a fait de la foi et des vertus, l’étalon de la personnalité humaine, et a tout mis en oeuvre pour les développer en l’homme. La foi est proclamée comme un garant de la véracité de la parole du musulman, puisque son serment peut remplacer dans certains cas, la preuve matérielle, et fait valider son témoignage devant la justice. Il est évident que si le mensonge osait même dans ce cas, montrer sa face hideuse, il ne serait plus à comparer avec les petites tromperies de tous les jours dont on a déjà mentionné les mauvaises conséquences. Le faux témoignage va plus loin qu’une simple contrevérité que le menteur pourrait qualifier de réconciliatrice ou réparer à son aise! Il peut être considéré comme un crime dont la gravité n’est pas moindre que Le Coran, parlant de certains menteurs dit: «...Et n’acceptez plus d’eux témoignage...»57 Nous voyons alors que la gravité du péché de mensonge dépend des préjudices et des torts qu’il peut entraîner. Un faux serment et un faux témoignage en sont les formes irrémissibles. Le mensonge ouvre la voie à toutes les autres tares morales.L’Imam Hassan el Askari- que la paix soit sur lui- dit:
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