LES PROBLEMES MORAUX



A force de quêter la richesse, on ne récoltera que fatigues et peines, et l’on éprouvera le besoin d’une seconde vie pour jouir de la fortune. Mais le temps qui passe ne revient plus, comme s’envole une parole.»

Il semble qu’il existe une corrélation directe entre la richesse et l’avarice, puisque nous voyons que beaucoup de possesseurs de richesses sont avares.

Un examen succint des questions sociales éclairera ce point que c’est la classe moyenne, non celle des opulents, qui pourvoit aux dépenses des indigents et des déshérités.

Les opulents avares qui font l’objet du ressentiment et de la haine des pauvres, sont la cause de nombreux maux sociaux. Car les pressions résultant des frustrations et des complexes pesant sur eux constituent un facteur de propagation de la corruption et des déviations sous toutes leurs formes. Nul ne conteste le rôle que joue ces complexes dans l’augmentation de la criminalité et de la délinquance.

Nombreux sont les riches qui abandonnent tout scrupule moral et tout sens humain du fait de la forte propension à l’accumulation des richesses, et qui aggravent leur injustice en foulant aux pieds les droits des pauvres, en abusant de la force que leur confère leur avoir, comme si tout sentiment humain s’était éteint en eux.

La générosité et l’altruisme servent le progrès, et manifestent la profondeur et l’enracinement du sentiment humain. Ils reflètent la stabilité, l’assurance de soi, et la grandeur d’âme. L’altruisme est une vertu éminente.

La figure légendaire de Hâtam Tâï continuera de rayonner tout au long de l’histoire de mériter les éloges et les hommages des hommes pour sa philantropie et ses libéralités.

Il va de soi que la générosité et l’altruisme méritent, encore plus d’estime quand ils visent à l’obtention de l’agrément divin et à l’allègement des peines des souffrants, et qu’ils sont dépourvus de toute ostentation et de toute publicité.

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La religion et l’avarice:

L’Islam accorde suffisamment d’attention aux problèmes de la société, et a recommandé la bonté afin de consolider les bases de l’affection et de la clémence entre les riches et les pauvres; de même, il a fait abhorrer aux Croyants l’avarice.

L’Islam a aussi confirmé et ancré le principe de l’amitié et de l’entente dans la société musulmane par la mise en oeuvre d’une éducation favorisant l’épanouissement des sentiments humains entre les Croyants.



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