LES PROBLEMES MORAUX



Ali Ibn Hossein, le quatrième Imam du chiisme, surnommé Zeynol-abidine-que la paix soit sur lui- dit à propos de cette responsabilit.é envers les enfants:

«Tu es responsable de ce que tu lui dispenseras en matière de bonne éducation, de preuves du Créateur, et des moyens de Lui rendre culte.»180

Raymond Pitch:

«Il ne suffit pas de respecter formellement la religion au foyer. Certes pas. Les parents doivent plutôt mettre en valeur les lumières de la foi à travers leurs moindres actes, attitudes et sentiments.

Débarrassez la religion, aux yeux de vos enfants, des liens surajoutés, et entreprenez de leur inculquer ses principes et fondements salutaires dans leurs esprits purs et sains qui n’attendent que vos conseils et exhortations. Cela confortera leur confiance et leur foi dans les étapes cruciales de la vie, et les gardera de la déviation et de la dégradation.»181

«Les personnes intelligentes ont soif de bonne éducation comme les semis ont besoin de pluie.» disait l’Imam Ali.182

Dans son livre «L’éducation des enfants difficiles»183, Gilbert Robin écrit:

«Il est possible que certains s’irritent si j’affirme que la politesse, comme la marche ou la parole, s’acquiert naturellement et invoontairement; ou en d’autres termes, elle est la première fonction sociale, ou l’ABC de la civilisation.

Il faut savoir que l’intelligence ne joue aucun rôle dans l’apprentissage de la politesse.Celle-ci s’instaure chez l’homme, bien avant l’éveil de la pensée, et l’émergence de ses signes.La politesse se sert de l’intelligence, sans en procéder. Je suis très navré quand j’entends une maman dire à son enfant: «Quand tu seras grand tu comprendras...», parce que les habitudes qui n’ont pas été prises dès l’enfance ne peuvent pas être acquises plus tard, par la raison. On peut dire que l’éducation est un esprit efficace actif qui nous préserve de l’égarement, et nous ouvre le chemin le plusjuste et leplus court pour la réalisation de nos actes.

L’éducation ne permet aucune stagnation ni inertie, et tout comme elle s’oppose à la violence des sentiments et penchants, elle préserve aussi, de l’inimitié et de la haine. Elle rend l’homme sociable, et l’empêche de se désintéresser des autres, et de se replier sur soi-même, comme c’est la tendance générale.



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