LA VERITE SUR LE SHIISME ET LA REFORME“n’es-tu pas content que tu aies pour moi le même statut qu’avait harûn pour mûssa (moïse) sauf qu’il n’y aura pas de prophète après moi . certes, il n’est pas commode que je parte à moins que tu sois mon successeur.†c’est l’un des textes les plus clairs quant à l’existence de ha consécration de l’imamat . nous allons passer en revue un ensemble de commentaires appartenant aux érudits et aux traditionnistes sunnites , relativement à ha confirmation du statut d’imam et de calife en faveur de ‘ali b. abî tâlib(a.s) pour que le dr el mûssawî voie clairement que la nomination textuelle de ce statut est une question de nécessité pour la raison humaine et pour qu’il y ait continuité dans le développement de la communauté islamique. nier l’existence de ce texte revient à nier, en pleine journée, l’existence du soleil éclatant. en commmentant le hadîth précédent, du statut dévolu à l’imam ‘ali ( a.s ), le dr ahmad mahmûd sobhî dit : “certains savants shi’ites comme sharafud-dine et al mûssawî al qazwînî collent au corps de ce hadîth un ajout inexistent dans le texte sunnite et même dans celui que présentent d’autres ulémas shi’ites. il s’agit de cette addition : “ sauf qu’il n’y aura pas de prophète après moi . il n’est pas commode que je parte à moins que tu sois mon successeur .“ or, dit le dr sobhî , il est indubitable que ces mots font du hadîth une indication textuelle assez nette en matière de l’attribution de l'imamat à ‘ali, tranchent le différend et mettent fin aux diverses interprétations déduites par les autres ecohes, de ce hadîth . al qazwînî rattache cette addition à al hâkim dans son ouvrage al mustadrak et à dhahabî, dans le 3e tome de son abrégé p143.“ *60 le dr ahmad sobhî renie, ainsi l’existence de cette addition tant dans les livres sunnites que dans les textes shi’ites . or, en s’attelant à la recherche dans ce sujet grave, le dr sobhî aurait dû revenir d’abord aux sources sunnites pour découvrir ce qu’elles contiennent avant d’émettre son jugement . en prenant connaissance de cet ajout, l’auteur douta de son existence; or, la dissipation du doute est un devoir établi par la raison humaine ; ce qui mit l’auteur dans l’obligation de s’enquérir, en toute logique de l’existence de cette addition. malheureusement, ce qui est courant chez la plupart des chercheurs c’est l’abstention de se renseigner sur ce genre de vérités afin de ne pas contrarier les règles de base sur lesquelles reposent leurs croyances. malgré la dissimulation de beaucoup de textes et de hadîths par les umayyades et les abbassides, les traditionnistes probes transmirent ce qu’il en restait, y compris le fragment de hadîth controversé ou nié par le dr. ahmad sobhî: - l’imam ahmad rapporte dans son musnad que le messager d’allah ( saw ) dit à ‘ali : "n’es-tu pas content que tu aies auprès de moi le statut qu’avait harûn auprès de mûssâ(moïse) sauf que tu ne sois pas prophète. il n’est pas commode que je parte à moins que tu sois mon successeur “ le rapporteur dit encore : le messager d’allah dit : "tu es mon mandataire auprès de tout croyant après moi ...et dit : "quiconque me prend pour maître, 'ali est aussi son maître ..." - al hakim, dans al mustadrak, cite ibn abbâs qui dit : “le messager d’allah ( saw ) sortit pour la bataille de tabouk et les gens sortirent avec lui . ‘ali lui dit : “je vais sortir avec toi ?" le prophète (saw) répondit: “non†‘ali pleura alors, le prophète lui dit : "n’es-tu pas content que tu aies pour moi le même statut qu’avait harûn pour mussâ sauf qu’il n’y aura pas de prophète après moi. il n’est pas commode que je parte à moins que tu sois mon successeur."
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