LA VERITE SUR LE SHIISME ET LA REFORME- al muttaqîl-hindî rapporta le même hadîth citant tour à tour zayd b. arqam, abû hurayrah, jâbir b. abdullah, abû sa’îd, ibn’abbas et d’autres.*100 - al qurtubî rapporte en commentant le verset (1) de la sourate al ma’ârij (un questionneur a réclamé un tourment échéant), qu’il s’agit d’al hârith b. an-nu’mân al fihrî (voir le début de l’histoire dans le hadith rapporté par sibt b. ai jawzî, cité plus haut) al hârith s’en est allé alors en réclamant: «Ô seigneur si ce que dit muhammad est vrai, fuis pleuvoir sur nous des pierres du ciel ou bien frappe nous d’un tourment cruel! ». par allah à peine est-il arrivé à sa chamelle qu’allah lui lança un caillou qui pénétra dans son cerveau,sortit de son derrière et le tua; le verset précédent fut alors révélé. - al hâkim an-nissâbûrî dans shawâhid at-tanzîl et ibn al maghâzilî rapportent en citant abû hurayrah que ce dernier a dit : « quiconque jeûne le dix-huitième jour de dhul-hijjah est considéré comme s’il avait jeûné soixante mois. c’est le jour du ghadîr khom, quand le prophète prit la main de ‘ali et dit : « ne suis-je pas le maître des croyants ? » ils répondirent : « oui, ô messager d’allah » il dit alors : «quiconque me prend pour maître, ‘ali est aussi son maître.» ‘umar b. al khattab félicita alors ‘ali en disant : " honneur à toi Ô fils d’abî tâlib, tu es devenu mon maître et le maître de tout croyant !» : «allah révéla alors» le verset suivant : «aujourd’hui, j’ai parachevé votre religion... » *101 - ash-shihristânî rapporta le même hadîth avec ce rajout que le prophète (saw) n’a sermonné ses compagnons au sujet de l’lmamat qu’après avoir été sommé par le verset coranique : « Ô messager, fais parvenir ce qu’on a fait descendre vers toi de ton seigneur ! situ ne le fais point, tu n’auras pas fuit parvenir son message ». - al-ghazâlî dit aussi: « le corps de ce hadîth est unanimement admis par l’ensemble des savants « quiconque me prend pour maître ‘ali est aussi son maître, alors ‘umar dit : " félicitations o abal-hassan tu es devenu mon guide (maître) et maître de tout croyant ». ceci est une reconnaissance une satisfaction et un arbitrage (de la part du dit compagnon), ensuite la passion pour le commandement et le pouvoir l’emporta. avant de mourir, le messager d’allah (saw) demanda : «apportez-moi de l’encre et du papier (du parchemin) pour que je vous fasse éviter toute polémique, vous rappeler celui qui en (du califat) est digne après moi. ‘umar répliqua alors: laissez l’homme, il divague... donc votre attachement à l’interprétation des textes relève du faux ainsi que votre recours au consensus puisqu’al ‘abbâs et ses fils, ‘ali, son épouse et ses fils et certains compagnons ne furent pas présents dans le cercle de l’allégeance.., parmi ceux qui y étaient présents, certains étaient en désaccord avec vous en suivant al khazrajî. » *102 - al hâkim, après avoir rapporté le hadîth cité par zayd b. arqam (voir plus haut) dit que ce hadîth est authentique d’après les conditions requises par les deux sheikhs (al bukhârî et muslim) mais ces deux derniers ne le mentionnèrent pas dans leurs recueils réciproques.
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