LA VERITE SUR LE SHIISME ET LA REFORME« ce que le messager vous a ordonné, prenez-le ! ce qu’il vous a interdit, abstenez- vous en ! »(v :7/lix). ce verset est général et inconditionné c’est à dire que tout ce qui nous vient du messager(saw) émane en fait d’allah. par conséquent, il faut appliquer ce qui provient du prophète (saw) conformément aux cinq jugements légaux : l’obligation, la recommandation l’interdiction, l’aversion et la tolérance de telle manière qu’on ne peut séparer les volontés du messager (saw) des décrets divins. il s’en suit que tout ce qui émane du messager fait partie des ordres divins. ce qui est étrange de la part du dr. el mûssawî, c’est qu’après avoir adopté la dite distinction, il dit dans la page 27 : « c’est ainsi qu’apparaît la grandeur du messager d’allah (saw) dans toute sa pureté et sa majesté puisqu’il ne veut pour sa communauté et pour sa société que ce qu’allah veut pour elles ». quelle contradiction plus manifeste que celle-ci ? tantôt il prétend qu’il y a une différence entre les volontés personnelles du prophète et les ordres divins, tantôt il affirme que le prophète ne veut que ce que veut allah. dans la page 28, il dit dans le même sens : « si le messager (saw) voulait d’une volonté personnelle, que 'ali (ici le el mussawi. confond sujet et complément) soit son successeur comme l’indiquent les hadîths authentiques rapportés par les deux groupes (sunnite et shi’ite), il n’a cependant pas contraint sa communauté à accepter ce successeur ». je dis : de deux choses l’une :
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