LA VERITE SUR LE SHIISME ET LA REFORME- comment les compagnons de l’imam surent ils que les ahl-al-bayt étaient plus dignes que les autres du califat dont ils furent écartés par leur peuple n’eût été l’existence du texte formel à ce sujet ? - comment l’accaparement était-il une matière à cupidité à laquelle se sont accrochées certaines âmes alors que d’autres s’en sont détachées ? toute cette souffrance de l’imam, son attachement à ce droit dont il se croyait plus digne tout en le repoussant de lui n’étaient-ils que parce qu’il ne désirait pas assumer le califat ? n’est-ce pas là une contradiction de la part de l’imam, d’après le dr. el mûssawî ? en fait, le califat fait partie de ses droits dont il est le plus digne et il ne pensait point que ce droit pourrait un jour lui être arraché. c’est aussi ce que cite le dr. el mûssawî dans la page 34 : « l’imam en parle une autre fois dans une lettre envoyée à mâlik al ashtar : « par allah, je ne pensais pas un instant que les arabes après le prophète (saw) écarteraient cette responsabilité des ahi-al-bayt et m’évinceraient personnellement. or, sidéré par la précipitation des gens sur ibn abî quhâfah (abû bakr), lui prêtant serment d’allégeance, je m’en abstins ». ce qui précède est une déclaration claire de l’imam qui fut pris au dépourvu par l’attitude de ceux qui se sont opposés aux textes relatifs à son califat. il croyait que les musulmans, heurs souvenirs du prophète(saw) étant encore frais dans leur mémoire ne pouvaient s’opposer à son testament (oral) concernant sa succession. quand il s’en est aperçu il s’est abstenu de toute revendication préférant la préservation de l’unité de l’islam et des musulmans en prévention de leur division et de leur dislocation. en outre, le dr. el mûssawî a négligé les propos de l’imam ‘ali dans son sermon ash-shiqshiqiyyah : « par allah, un tel se l’est approprié(succession) alors qu’il avait connaisance que ma place est
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