LES DROITS DE LA FEMME EN ISLAM



il est spécifié, dans la loi islamique, que la vente et l'achat de certaines choses, tels que le sang et l'excrément humains, sont interdits. la raison en est que de telles choses n'ont pas une valeur que l'on peut considérer comme faisant partie de la richesse humaine. le principe qui se trouve à l'origine de cette interdiction est l'énoncé coranique qu'on vient de citer. l'invalidité de la vente et de l'achat du sang et de l'excrément humains n'est pas spécifiée dans un texte islamique ; elle est seulement l'une des applications d'un principe islamique qui pose comme condition de la validité d'un échange, l'utilité pour l'homme des choses échangées. même s'il n'y a pas effectivement un échange, l'argent et le bien appartenant à un individu ne peuvent être appropriés par un autre sans qu'il y ait une utilité qui résulte de ce changement de propriétaire.

la loi interdisant l'appropriation de la propriété d'un autre inutilement est un principe ferme et applicable à toutes les époques, et découlant d'un besoin social permanent. mais la règle selon laquelle le sang et l'excrément ne doivent pas être considérés comme une richesse et ne sont pas vendables, est liée à l'époque et au degré de civilisation. elle est donc sujette à modification selon le changement des conditions, les progrès de la science et de l'industrie, et la possibilité d'une utilisation correcte et utile de ces matières.

un autre exemple : l'imam ali (p) ne teignait jamais ses cheveux, même lorsqu'ils furent devenus tout blancs vers les dernières années de sa vie. un jour, un homme lui dit :

le prophète n'a-t-il pas ordonné de teindre les cheveux blancs ?

l'imam ali lui a répondu :

si.

pourquoi ne le fais-tu donc pas, l'interrogea l'homme ?

ali dit :

a l'époque où le prophète a donné cette instruction, le nombre des musulmans était insignifiant, et parmi eux figuraient beaucoup d'hommes âgés qui participaient aux batailles. le prophète (p) leur a donc ordonné de teindre leurs cheveux pour cacher leur âge, car si l'ennemi avait pu voir qu'il avait affaire à une poignée de vieillards, son moral en aurait été remonté. mais depuis que l'islam s'est répandu dans le monde entier, la situation a changé. c'est pourquoi, chacun est libre de teindre ou non ses cheveux.

dans l'optique de l'imam ali, l'instruction du prophète, à ce sujet, n'était pas une loi fondamentale et permanente, mais seulement l'une des applications d'une loi qui stipulait que «rien qui puisse remonter le moral de l'ennemi ne doit être fait».



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