LES DROITS DE LA FEMME EN ISLAM



2 - les femmes aiment sentir que leur existence est utile et recherchée.»

cette femme psychologue exprime son opinion ainsi : «je crois que deux besoins moraux des femmes émanent du fait que celles-ci sont mues par les émotions et les hommes par la raison. on remarque souvent que les femmes ne sont pas seulement égales aux hommes en intelligence, mais parfois supérieures. leur seul point faible est qu'elles sont très émotives. la pensée de l'homme est toujours plus pratique. ils ont un meilleur sens du jugement, ils sont meilleurs organisateurs et meilleurs directeurs. la supériorité de l'esprit de l'homme sur celui de la femme est quelque chose qui a été voulu par la nature elle-même. quoi que les femmes fassent pour contrecarrer cette volonté de la nature, leurs efforts seront vains. et étant donné qu'elles sont plus sensibles que les hommes, elles doivent accepter le fait de leur besoin du contrôle de l'homme sur leur vie. le but le plus important de la vie d'une femme est "d'assurer son avenir". une fois qu'elle le réalise, elle dit adieu à beaucoup de ses activités. elle répugne à prendre des risques. pour vaincre le sentiment de peur, la femme a besoin de l'aide de l'homme. tout travail qui exige une pensée constante, est ennuyeux pour la femme.»

un mouvement hâtif

etant venues tardivement, les réformes européennes concernant les droits spoliés de la femme furent faites à la hâte et sans laisser à la science le temps de dire son mot. il s'en est suivi qu'elles ont comporté des points positifs et des points négatifs. il ne fait pas de doute que la réforme a enlevé beaucoup de malheurs de la femme, lui a fait obtenir un bon nombre de droits, et lui a ouvert beaucoup de portes jusqu'alors fermées, mais, d'un autre côté, elle a créé beaucoup d'autres malheurs et de nouveaux problèmes à la femme et à la société humaine dans son ensemble. s'il n'y avait pas eu tant de hâte, les droits de la femme auraient été restaurés d'une façon meilleure, et il n'y aurait pas tous ces cris des intellectuels contre ses mauvais effets. en tout cas, il est à espérer que de meilleures concertations auront lieu lors des futures réformes, et qu'on fera appel au savoir au lieu d'agir par émotion. les commentaires des intellectuels à cet égard augurent bien de l'avenir. il apparaît que les occidentaux souffrent aujourd'hui des mauvais effets de ces mêmes réformes qui continuent à émerveiller les imitateurs orientaux de l'occident.

la théorie de will durant

dans son livre "les plaisirs de la philosophie", will durant a discuté en détail de la question de la famille et du sexe. nous présentons ci-après brièvement certaines de ses idées aux lecteurs afin qu'ils se familiarisent avec les courants de pensée qui prévalent chez les intellectuels occidentaux, et afin qu'ils ne tirent pas de jugements hâtifs.

dans le chapitre de "l'amour", il écrit : «les premiers chants de l'amour viennent avec la puberté. la puberté est un mot latin qui signifie "l'âge des poils", c'est-à-dire l'âge de l'apparition des poils sur le corps des garçons, spécialement sur leur poitrine -ce qui est un motif de fierté pour eux- et sur le visage, ce  qui les oblige à se raser. la qualité et la quantité de poils, ont un rapport paraît-il avec la capacité à la procréation et la fécondité, lorsque les autres facteurs ne sont pas en cause. les poils se trouvent dans leur meilleure condition au sommet de la virilité. la pousse de poils et la rudesse de la voix, qui font partie des caractéristiques secondaires du sexe, surviennent chez le garçon lors de la puberté. concernant les filles, au moment de la puberté la nature rend leurs formes et leurs mouvements gracieux et attirants. leurs fesses commencent à s'élargir pour faciliter la maternité. leurs poitrines se développent et se mettent en évidence pour l'allaitement de l'enfant. personne ne sait quelle est la cause exacte de l'apparition de ces caractéristiques sexuelles secondaires. toutefois, la théorie du professeur starling là-dessus a attiré dernièrement beaucoup de partisans. selon cette théorie, les cellules génitales, ne produisent pas seulement les spermatozoïdes et les ovules lors de la puberté, mais elles sécrètent aussi une hormone dans le sang, ce qui produit des changements physiques et autres. a cet âge, non seulement le corps atteint une nouvelle vigueur, mais l'esprit et la nature sont affectés d'innombrables manières. romain rolland dit que durant la vie de l'être humain il arrive un temps où des changements physiques se produisent, débouchant sur le plein développement du mâle ou de la femelle. le plus important de ces changements est l'apparition de la force et du courage chez le mâle, de la grâce fascinante et de la délicatesse chez la femelle. damoseh dit que «tous les hommes sont des menteurs, rusés, vantards, hypocrites, querelleurs, alors que toutes les femmes sont égoïstes, ostentatoires, et infidèles. mais il y a une chose dans le monde qui est noble et sacrée, et c'est l'union de ces deux êtres imparfaits...»

«l'étiquette du mariage chez les adultes consiste en une attaque de la part de l'homme et un recul de la part de la femme -il y a évidemment parfois des exceptions. parce que l'homme est un combattant et un chasseur par nature, son action est positive et offensive. la femme représente pour lui un corps dont il doit s'emparer et qu'il lui faut posséder. ainsi la recherche d'un conjoint est une guerre et une lutte, et le mariage est possession et domination. la chasteté chez la femme sert l'intérêt de la procréation, car son abstention d'attaquer les hommes -par pudeur- en vue d'avoir un conjoint l'aidera à choisir le mari convenable. la chasteté rehausse et consolide la position de la femme. l'homme la choisit pour être la mère de ses enfants, après une longue recherche. la femme parle pour l'intérêt collectif, et l'homme pour l'intérêt individuel... la femme est plus habile pour faire la cour, car son désir n'est pas si vif qu'il voile sa raison.»

darwin a remarqué que, chez la plupart des espèces, la femelle est indifférente à l'acte sexuel. d'autres naturalistes aussi sont d'avis que les femmes sont plus soucieuses de paraître attirantes et de recevoir les compliments des hommes que d'avoir un plaisir sexuel. lemberzo et d'autres disent que «la base naturelle de l'amour de la femme est une caractéristique secondaire dérivée de sa maternité. tous les sentiments et sensations qui unissent la femme à l'homme ne procèdent pas de ses besoins physiques, mais dérivent de son instinct de soumission (en se plaçant sous la protection de l'homme). cet instinct a pour raison d'être l'adaptation de sa nature à celle de l'homme».

dans le chapitre intitulé "les hommes et les femmes", will durant écrit : «la principale fonction de la femme est de servir la cause de la survie des espèces, et celle de l'homme est de servir les intérêts de sa femme et de ses enfants. ils peuvent avoir d'autres fonctions aussi, mais celles-ci sont subordonnées aux deux fonctions principales. ce sont les deux objectifs humains fondamentaux, mais semi-inconscients, de la réalisation desquels dépend le bonheur de l'humanité. la femme, de par sa nature, cherche le plus souvent à être protégée et évite la confrontation. il apparaît que dans beaucoup d'espèces elle n'a pas du tout d'instinct belliqueux, et si elle est acculée au combat, c'est pour défendre sa progéniture.

«la femme est plus patiente que l'homme, mais l'homme est plus confiant face aux situations dangereuses et risquées de la vie. la femme a plus d'endurance et peut mieux faire face aux ennuis quotidiens mineurs. son esprit martial se limite à son appréciation de cet esprit chez les autres. elle aime les soldats et admire les hommes forts et robustes.

«sa tendance à apprécier la force et la virilité chez les autres éclipse parfois son sens de l'économie, et parfois elle préfère se marier avec un homme fou mais courageux. elle se soumet avec bonheur au commandant de la cité. si les femmes de nos jours ne sont pas aussi obéissantes qu'elles l'étaient jadis, c'est parce que les hommes sont maintenant physiquement et moralement plus faibles. son attention se concentre essentiellement sur les affaires domestiques, et son milieu est habituellement sa maison. elle est aussi profonde que la nature, mais aussi limitée que sa maison. son instinct la rend attachée aux vieilles traditions. elle n'est préparée, ni mentalement, ni habituellement, à l'épreuve (sauf les femmes vivant dans les grandes villes). si elle souscrit à la libération sexuelle, ce ne serait pas parce qu'elle chercherait la liberté, mais c'est parce qu'elle n'a pas réussi à trouver l'homme convenable qui accepterait de se marier avec elle. si, dans sa jeunesse, elle s'intéressait parfois à la politique et étendait son intérêt aux multiples aspects humains, elle y renonce normalement une fois qu'elle trouve un mari, et elle se retire aussitôt avec son mari des affaires publiques. elle rappelle à son mari que son sens de la loyauté doit se limiter à sa maison. la femme n'a pas besoin de réfléchir beaucoup pour savoir que toute réforme commence à la maison. ayant la capacité de transformer un homme distrait et déconcerté en un homme disposé à faire des sacrifices et attaché à sa maison et à ses enfants, elle constitue ainsi un facteur de préservation de l'espèce, car, de par sa nature, elle ne s'intéresse pas aux lois et aux gouvernements, mais adore son foyer et ses enfants. si elle réussit à les avoir et à les préserver, elle se moque de savoir quel gouvernement accède au pouvoir et quel gouvernement le quitte. la nature ne se soucie pas des lois des gouvernements. elle tient beaucoup au foyer et aux enfants. si elle réussit à les préserver, elle se fiche des gouvernements et se moque de ceux qui essaient de changer les lois fondamentales. si aujourd'hui la nature semble incapable de protéger le foyer et les enfants, c'est parce que la femme a depuis longtemps oublié la nature. mais l'échec de la nature n'est pas éternel. elle peut, quand elle le veut, assurer ses intérêts en puisant dans ses réserves. il y a des nations et des races plus nombreuses que nous, et la nature peut assurer à travers elles sa continuité absolue et infinie.»



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