LES DROITS DE LA FEMME EN ISLAMil a un neveu et il m'a mariée à lui sans mon consentement, répondit-elle. consens donc à ce qu'il t'a donné et sois la femme de ton cousin, dit le prophète. mais je n'aime pas mon cousin. comment pourrais-je par conséquent me marier avec un homme que je n'aime pas, protesta-t-elle ? dans ce cas-là , pas de problème. si tu ne l'aimes pas, choisis une autre personne que tu aimerais, la rassura le noble prophète. en fait, je l'aime beaucoup et je n'aime personne d'autre, et je ne veux me marier avec personne d'autre. mais parce que mon père m'a mariée sans demander mon avis, je suis venue te voir pour t'en parler. je voulais t'entendre dire justement ce que tu viens de dire. je voulais que toutes les femmes sachent que les pères n'ont pas le droit de décider ce qui leur plairait et de marier leurs filles à qui ils aimeraient. cette histoire a été rapportée par d'éminents juristes dans des ouvrages hagiographiques qui font autorité tels que "al-masâlik" (d'al-chahîd al-thânî)(4), et "jawâhir al-kalâm". pendant l'époque pré-islamique, les arabes, comme tous les autres peuples de l'époque, croyaient qu'ils avaient une pleine autorité sur leurs filles et leurs surs, et parfois même sur leurs mères. ils ne reconnaissaient pas à la femme le droit de choisir son mari, ce choix étant le privilège exclusif du père, du frère, et en leur absence, de l'oncle paternel, et ce à tel point qu'un père se permettait d'offrir sa fille en mariage avant même sa naissance. un homme pouvait conclure un contrat avec un autre, en vertu duquel si le premier avait une fille, celle-ci devrait se marier avec le second lorsqu'elle serait grande. le mariage avant la naissanceun jour, au cours de son dernier pèlerinage, le saint prophète vit un homme s'approcher de lui et lui dire : j'ai une plainte à déposer. oui, qu'est-ce qu'il y a, demanda le noble prophète ? il y a quelques années, pendant l'époque pré-islamique, târiq ibn murqa' et moi participions à une bataille. au cours du combat, il réclama une lance en criant : «n'y a-t-il personne qui voudrait bien me donner une lance contre une récompense ?» je suis allé vers lui et lui ai demandé quelle était la récompense promise. il dit qu'il m'accorderait la main de la première fille qu'il aurait. depuis cette époque les années se sont écoulées. récemment, j'ai découvert que cet homme a eu une fille et qu'elle se trouve à la maison. je suis allé chez lui et je lui ai rappelé sa promesse. mais il est revenu sur sa promesse et m'a demandé de payer une nouvelle dot. c'est pourquoi je suis venu te voir pour savoir qui de lui ou de moi a raison.
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