LES DROITS DE LA FEMME EN ISLAM



du point de vue de certaines puissantes écoles de pensée européennes, «l'homme n'est qu'une machine qui fonctionne uniquement par les motivations de gains économiques. la religion, la morale, la philosophie, la science, la littérature et les arts sont des superstructures dont l'infrastructure est le mode de production et de distribution de la richesse, qui détermine tous les aspects de la vie humaine.»

bien plus, certains penseurs occidentaux sont d'avis que les facteurs sexuels sont la vraie force motrice de toutes les activités humaines. la moralité, la philosophie, la science, la religion et les arts ne seraient que des aspects agréables du facteur sexuel.

comment pourrions-nous parler de la dignité humaine et des droits inaliénables, et les considérer comme la base de nos actions, si nous niions que la nature a un but final, si nous pensions que la lutte pour la survie du plus fort est la seule loi qui régisse la vie, si nous croyions que l'homme est une simple machine, identique à un appareil fabriqué par des mains humaines, si nous soutenions que l'âme n'a pas d'existence, si nous estimions que la force motrice de toutes les activités humaines consiste soit en des facteurs sexuels, soit des facteurs économiques, si nous arguions que le bien et le mal ne sont que des conceptions relatives, si nous étions d'avis que les inspirations naturelles et intuitives seraient des absurdités, et enfin si nous disions que l'homme serait l'esclave de ses désirs et passions et qu'il ne se soumettrait qu'à la force, etc.

la vision occidentale de l'homme est en contradiction avec la dignité humaine sur tous les plans -sur le plan des causes qui l'ont amené à l'existence, sur le plan du but pour lequel il a été créé, sur le plan de sa structure, sur le plan de ses motivations et sur le plan de sa conscience.

mais, malgré tout cela, les pays européens ont proclamé une très sérieuse déclaration sur la position et la dignité humaines et sur les droits sacrés et inaliénables de l'homme, et ont invité l'humanité à l'appliquer ! mais avant d'élaborer cette sérieuse déclaration sur les droits naturels et sacrés de l'homme, l'occident ne devrait-il pas revoir son interprétation de l'homme ?

nous admettons que tous les philosophes occidentaux n'expriment pas les mêmes vues. beaucoup d'entre eux pensent comme nous en orient, sur ce sujet. et nous croyons que le courant de pensée qui prévalait dans la plupart des milieux occidentaux a influencé le reste du monde.

la déclaration des droits de l'homme aurait dû être élaborée par ceux qui considèrent l'être humain comme étant plus élevé qu'un robot, qui pensent que ses motivations ne se limitent pas à ses instincts personnels et animaux, et qui ont foi dans la conscience humaine. la déclaration des droits de l'homme aurait dû être élaborée par les peuples orientaux qui croient que l'homme est le lieutenant d'allah sur terre. le saint coran dit : «je vais établir un lieutenant sur la terre.» (sourate al-baqarah, 2 : 30). seuls ceux qui croient que l'homme a un but et une destination peuvent parler des droits de l'homme.
le coran dit encore : «o les hommes ! vous marchez vers allah, et vous êtes donc appelés certainement à le rencontrer.»
(sourate al-inchiqâq, 84 : 6)

la déclaration des droits de l'homme sied aux systèmes qui croient que l'homme a une inclination naturelle pour la vertu :
«par l'âme et celui qui l'a perfectionnée et lui a inspiré la connaissance du mal et du bien.» (sourate al-chams, 91 : 7-8)

la déclaration des droits de l'homme aurait dû être élaborée par ceux qui sont optimistes pour la nature humaine :
«nous avons créé l'homme selon les proportions les plus parfaites.» (sourate al-tîn, 95 : 4)

la déclaration des droits de l'homme ne sied pas au mode de pensée occidental dominant. ce qui sied vraiment à ce mode de pensée, c'est ce que l'occident fait effectivement lorsqu'il assassine les sentiments humains, se moque des privilèges des êtres humains, préfère le capital à l'homme, fait passer l'argent avant l'homme, adore l'outil, divinise la richesse, exploite l'homme, laisse au capitalisme un pouvoir illimité, au point que lorsqu'un millionnaire lègue dans son testament sa fortune à son chien bien-aimé, celui-ci devient l'objet d'un respect qui dépasse celui auquel l'homme a droit, et les gens rivalisent pour travailler au service de ce chien, comme esclave, secrétaire ou directeur de bureau, et s'agenouillent devant lui en signe de respect et de révérence !



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