LES DROITS DE LA FEMME EN ISLAMil y a une autre théorie qui méprise la femme. elle prévalait dans le passé et elle a laissé des traces désagréables dans la littérature. selon cette théorie : "la femme est la cause de tous les péchés. son existence même appelle le mal. la femme est un petit diable. elle a une main dans chaque méfait que commet l'homme. les hommes, eux, sont dépourvus de péché, c'est la femme qui les y entraîne. le diable n'a pas un accès direct aux hommes, c'est à travers les femmes qu'il trouve un chemin vers eux. il souffle à la femme de mauvaises suggestions, et c'est cette dernière qui, à son tour, les souffle aux hommes. adam fut chassé du paradis à cause d'une femme. le diable avait fait dévier eve, et c'est celle-ci qui a fait dévier adam". le coran a raconté le récit du paradis, mais il ne dit nulle part que satan, ou le serpent, a induit eve en erreur, et que eve a induit en erreur adam. il ne la blâme, ni ne l'innocente. le coran dit : «nous avons dit à adam : séjourne, toi et ton épouse au paradis et mangez-en les fruits.» (sourate al-baqarah, 2 : 35) mais lorsque le coran parle des mauvais conseils soufflés par satan, il met en cause tous les deux : «satan leur a soufflé de mauvais conseils» (sourate al-a'râf, 7 : 20). «puis il leur jura : «je ne fais assurément que vous donner le bon conseil.» (sourate al-a'râf, 7 : 21) ainsi, le coran est fermement opposé à la fausse affirmation que la femme était la porteuse du péché et qu'elle serait un petit diable, affirmation qui prévalait avant l'époque de la révélation, et dont l'écho continue de résonner dans différentes parties du monde. parmi les autres théories qui affichent du mépris pour la femme, il y a parlant de la mère de moïse, le coran dit : «nous avons fait connaître à la mère de moïse notre volonté en [lui] disant : mets-le dans un panier, et jette-le dans la rivière, afin que les flots le déposent sur la berge.» (sourate tâhâ, 20 : 39) a propos de la mère de jésus, il dit qu'elle avait atteint une si haute position spirituelle que les anges venaient lui parler pendant qu'elle faisait ses actes d'adoration au sanctuaire, et qu'elle recevait ses provisions de bouche de sources surnaturelles. sa haute position spirituelle avait même déconcerté le prophète de son époque, zakariyyâ, lequel resta ébahi en constatant que cette dame jouissait d'un degré de proximité d'allah qui dépassait le sien. il y eut beaucoup de femmes saintes dans l'histoire de l'islam. peu d'hommes ont atteint la sublime position de khadîjah, et aucun homme, hormis le saint prophète et l'imam ali, ne pouvait rivaliser avec fâtimah al-zahrâ', sa haute position. elle occupa une position supérieure même à celle de ses fils, qui étaient pourtant des imams, et à celle des prophètes, excepté le dernier, le prophète mohammad. l'islam ne fait pas de discrimination entre l'homme et la femme dans leur cheminement vers allah. la seule différence que l'islam a faite entre la femme et l'homme dans leur marche vers la vérité est qu'il a choisi l'homme pour porter la charge de la prophétie, du message et de la guidance des gens vers le droit chemin, car il a considéré que l'homme convient mieux à cette tâche. une autre théorie de mépris pour la femme est l'islam s'oppose fermement à cette vision absurde, et considère le mariage comme étant sacré et le célibat comme une attitude blâmable. l'amour des femmes a été considéré comme l'un des caractères des prophètes. par ailleurs, le saint prophète a dit : «j'aime dans la vie d'ici-bas trois choses : le parfum, les femmes, et la prière, qui est la prunelle de mon il.» bertrand russell dit : «toutes les religions, l'islam mis à part, regardent les relations sexuelles avec suspicion. en revanche, l'islam, soucieux de l'intérêt social, les a régularisées et restreintes, sans toutefois les considérer comme un acte bas.»
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