LES DROITS DE LA FEMME EN ISLAMl'egalité dans la corruptionle mot "égalité" a été tellement employé à tort et à travers que son sens réel a été éclipsé. il est rare que l'on sache que le mot égalité signifie l'égalité de droits. le principe de l'égalité ne peut être appliqué partout sans distinction. il serait on ne peut plus ridicule de dire que tout va très bien aujourd'hui, parce que dans le passé seuls les hommes mentaient à leurs femmes, et maintenant, les femmes aussi disent des mensonges à leurs maris. pourrions-nous nous réjouir et crier de joie que l'égalité est d'ores et déjà établie, car dans le passé seulement 10 % des mariages débouchaient sur un divorce, alors que de nos jours dans certains endroits 40 % des mariages finissent par un divorce et que dans 50 % des cas de divorce, c'est la femme qui engage la procédure de divorce ? ou bien, dans le passé c'étaient les hommes qui trahissaient leurs femmes et s'adonnaient à l'adultère, et c'étaient les femmes qui se montraient, pour la plupart, fidèles à leurs maris, alors que actuellement les femmes aussi trompent leurs maris et n'observent plus la chasteté ? est-ce cela l'égalité ? dans le passé les hommes se montraient souvent cruels et insensibles. ils abandonnaient leurs femmes et leurs enfants pour courir derrière les maîtresses. maintenant même les mères à la progéniture nombreuse, et mariées depuis bien longtemps, n'hésitent pas à quitter leurs foyers pour satisfaire leur volupté, en suivant le premier homme qu'elles rencontrent pendant quelques minutes dans une soirée dansante. est-ce que cela signifie l'instauration de l'égalité ? voilà comment, au lieu de chercher à guérir les maladies sociales et à consolider la vie familiale, on s'ingénie à affaiblir le système familial et à secouer ses fondations. pis, on est heureux d'avancer sur la voie de l'égalité ! si cette situation continue, les femmes ne tarderont pas à dépasser les hommes dans la corruption, la perversité et l'insensibilité. a présent, il est clair pourquoi l'islam, bien qu'il considère que le divorce est une chose détestable, n'a pas mis de barrière légale pour l'empêcher, de force, de se produire. il est clair aussi maintenant comment une chose autorisée peut être, en même temps, détestable et haïssable. le divorce ivil ressort clairement de tout ce que nous avons montré jusqu'à présent que l'islam s'oppose au divorce et à la dissolution de la vie familiale. il a pris toutes les mesures morales et sociales possibles en vue de protéger la structure familiale du danger de la désintégration. il a recouru à tous les moyens appropriés pour empêcher le divorce, et il a utilisé pour cela toutes les armes, sauf la force de la loi. il est opposé à l'usage de la force légale pour prévenir l'homme contre le divorce d'avec sa femme et pour contraindre la femme de continuer à vivre avec son mari. l'islam considère qu'une telle mesure est inconvenante à la position de la femme dans la famille, car les sentiments et les émotions constituent la pierre angulaire de la vie familiale. c'est la femme qui reçoit la chaleur des sentiments tendres de son mari et les passe aux enfants. si le mari perd intérêt pour sa femme, l'atmosphère familiale devient froide et morose. même les sentiments maternels de la femme envers ses enfants dépendent largement de l'attitude de son mari envers elle. selon un éminent psychologue, l'affection maternelle n'est pas instinctive -c'est-à -dire elle n'est pas constante et fixe dans toutes les circonstances-, elle est tributaire des sentiments du mari. les sentiments du mari affectent ceux de la femme envers ses enfants. l'homme peut être comparé à une montagne, la femme au printemps et les enfants à des plantes. le printemps doit recevoir la pluie de la montagne et l'absorber pour en faire une pure eau d'irrigation pour les plantes et les fleurs. si la pluie ne tombe pas sur la montagne ou qu'elle n'est pas absorbée par le printemps, il y aura sécheresse et les plantes se faneront. de même que la pluie est vitale pour la fertilité du sol et pour le bon développement de la vie végétale, de même les sentiments de l'homme envers sa femme sont vitaux pour la prospérité et la vie heureuse des enfants et de leur mère. lorsqu'on sait que les sentiments du mari sont si importants pour le succès de la vie familiale, comment peut-on dès lors utiliser la force de la loi comme arme contre lui (le mari) ? l'islam s'oppose énergiquement à l'attitude ignoble de ceux qui divorcent de leurs femmes pour se remarier avec d'autres. mais, dans l'optique de l'islam, il n'y a pas de remède pour forcer un homme peu noble à garder à contre-cur sa femme. une telle action ne serait pas en harmonie avec la loi naturelle de la vie familiale. si la femme tentait de retourner à la maison de son mari par la force de la loi et avec le concours de l'autorité exécutive, son occupation de la maison ressemblerait à une occupation militaire. auquel cas, elle ne pourrait pas être la maîtresse de la maison, ni restaurer le lien sentimental entre le mari et ses enfants. elle ne pourrait non plus satisfaire son propre besoin émotionnel d'amour et d'attention.
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