LES DROITS DE LA FEMME EN ISLAMdans la préface de son livre intitulé "critique des lois fondamentales et civiles de l'iran", madame manouchehriyan écrit : «du point de vue sociologique, la vie de l'homme et de la femme passe à travers les quatre étapes suivantes, dans les différents coins du monde : 1 - l'étape naturelle 2 - l'étape de la domination de l'homme 3 - l'étape de la protestation de la femme 4 - l'étape de l'égalité des droits entre l'homme et la femme dans la première étape, la femme et l'homme menaient une vie sexuelle mixte, sans restriction.» or cette affirmation est contestée par la sociologie, laquelle admet seulement que chez certaines tribus sauvages il arrivait parfois qu'un certain nombre de frères épousent un nombre de surs, et que tous ces frères cohabitent avec toutes lesdites surs. les enfants qui naissaient ainsi appartenaient à l'ensemble de cette communauté de frères et de surs vivant en cohabitation. ou bien, selon une autre coutume, les garçons et les filles n'avaient pas de restrictions avant le mariage, mais seulement après. s'il arrivait parfois que, chez certaines tribus sauvages, une situation sexuelle plus anarchique -c'est-à -dire une situation de femmes communes- prévalait, c'était là un cas exceptionnel ou une déviation de l'état naturel général. dans son livre "histoire de la civilisation", vol. i, will durant écrit : «le mariage est une invention de nos ancêtres animaux. parmi certaines espèces d'oiseaux, chaque mâle se contente d'une conjointe. chez les gorilles et les orangs-outans, le contact entre un mâle et une femelle continue jusqu'à la fin de l'étape de la croissance de leur nouveau-né. et cette relation ressemble sur beaucoup de points à ce que nous voulons souligner à travers ce qui précède, c'est que les sentiments familiaux sont naturels et instinctifs chez les êtres humains, et ne sont pas le produit de la civilisation et de l'habitude. beaucoup d'animaux aussi possèdent instinctivement de tels sentiments.
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