LES DROITS DE LA FEMME EN ISLAMquel est l'âge de la fille, demanda le saint prophète ? la fille a grandi. un cheveu blanc est même apparu sur sa tête. si tu veux mon avis, ni toi ni lui n'avez raison. va t'occuper de tes affaires et laisse la pauvre fille à son sort, lui conseilla le prophète. l'homme resta déconcerté devant cette réponse pendant quelques moments. il se demandait avec étonnement quel verdict c'était ! les pères n'ont-ils pas d'autorité sur leurs filles ? pourquoi le père n'aurait-il pas le droit de prendre une nouvelle dot et d'accorder volontiers la main de sa fille ? le prophète ayant remarqué l'étonnement et la déconcertation de cet homme lui dit : ne te soucie pas. si tu fais ce que je t'ai dit, ni toi ni ton ami târiq ne commettrez aucun péché. l'échange de fillesil y avait pendant l'époque pré-islamique une forme de mariage en vogue, appelée le mariage d'échange. c'était là la manifestation de l'autorité absolue des pères sur leurs filles. il consistait en le fait qu'un homme offre en mariage sa fille à un autre homme à condition que celui-ci offre à son tour sa fille en mariage à celui-là . dans ce type de mariage, aucune des deux mariées n'obtenait de dot. l'islam abolit cette coutume. le saint prophète accorda une liberté totale à sa fille fâtimah al-zahrâ' pour qu'elle choisisse son mari. lorsque ali ibn abi talib (p) vint un jour demander au saint prophète la main de sa fille, fâtimah al-zahrâ' (p), ce dernier lui dit que plusieurs personnes s'étaient déjà présentées pour le même motif et qu'il avait fait part de leur désir à sa fille, mais celle-ci avait tourné la face en signe de refus. le saint prophète lui promit d'informer fâtimah al-zahrâ' de son désir aussi. le saint prophète alla voir fâtimah et lui parla du désir de ali de se marier avec elle. cette fois, à la grande joie du messager d'allah sa fille ne détourna pas la face et resta calme, en signe de consentement. en sortant le saint prophète ne cacha pas son bonheur en s'écriant : allah est le plus grand !
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