COMMENT J'AI ETE GUIDEje prévoyais cela d'avance, donc j'avais préparé déjà après une profonde recherche plusieurs références sunnites que j'avais classé dans un ordre bien connu. j'ai mis sahih al-boukhari en premier, ensuite sahib mouslim puis fatawa mahmoud chaltout bidayat al-moujtahed de ibn rouchd et enfin zad al-massir de ibn ai-jawzi. lorsque le président de la cour refusa de voir le livre de sayed khouy, je lui demandais les références auxquelles il pouvait se confier. il me répondit : "sahih al-boukhari et sahih mouslim." j'ai sorti sahib al-boukhari que j'ai ouvert à la page repérée et j'ai dis : "tenez monsieur le président, lisez" il dit : "lis toi-même !" je commençais alors à lire : -il a été rapporté que aïcha, la mère des croyants, a dit :"avant sa mort le prophète n'a interdit de l'allaitement que cinq tétées et plus." il a pris alors le livre, a lu lui-même le chapitre et le passa ensuite au procureur de la république qui était à son côté, lui aussi l'a passé après l'avoir lu à son voisin, pendant que je leur passais sahih mouslim qui rapportait la même chose, ensuite j'ai ouvert le livre de cheikh ai-azhar cheltout intitulé "aifatawa", qui parlait aussi des divergences des imams dans l'affaire de l'allaitement, certaine d'entre eux n'interdisent que si l'allaitement dépasse quinze tétées, d'autres disent sept seulement, et d'autres disent plus que cinq, excepté l'imam malek quia controversé le texte du prophète et a interdit d'une seule goutte de lait, après quoi cheltout disait : "moi je choisis l'opinion du milieu qui est sept tétées et plus." lorsque le président de la cour eut observé tout cela, il dit : "cela est suffisant" ; il se tourna vers le mari et lui dit "tu vas maintenant me chercher ton beau-père qu'il témoigne devant moi que sa fille n'a tétée que deux ou trois fois, et tu rentreras avec ta femme aujourd'hui même." le pauvre s'est exclamé de joie et partit en vitesse, le procureur de la république ainsi que les autres juges se sont excusés auprès du président pour aller joindre leurs postes ; lorsque nous étions seuls, le président me dit "je te demande de m'excuser professeur, ils m'ont trompé en disant des choses étranges à ton égard, et c'est maintenant que je me rend compte qu'ils ne sont que des envieux qui te voulaient du mal.
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