COMMENT J'AI ETE GUIDEmalgré les innombrables visites que lui rendaient les savants venus du monde entier, j'ai vu chez lui des saoudiens;( je ne savais pas qu'il y avait des chi'ites au hijaz, en arabie) des savants de bahraîn, de katar, des emirats, du liban, de syrie, de l'iran, de l'afghanistan, de la turquie et de l'afrique noire. il parlait avec eux en plusieurs langues, il affrontait leurs problèmes, ils ne sortaient alors de chez lui qu'avec satisfaction. je ne manquerai pas de souligner ici une affaire qu'il a traité en ma présence. je la mentionne pour l'histoire, pour que les musulmans sachent ce qu'ils ont perdus en négligeant les lois de dieu. quatre hommes se présentaient devant sayed baker-sadr, j'ai compris à leur accent qu'ils s'agissait d'irakiens. l'un d'eux a vendu la maison qu'il avait hérité de son grand-père à un homme qui était présent aussi. un an après la vente, deux frères ont prouvés qu'ils étaient aussi deux héritiers légitimes du défunt. tous les quatre étaient assis devant sayed sadr, chacun lui présentait ses papiers et documents, après quelques minutes de lecture et de conversations sayed sadr donna son jugement: il donna à l'acheteur le plein droit à la propriété, et demanda au vendeur de rembourser aux deux frères leur part de la somme perçue. ils se levèrent en baisant sa main et s'embrassèrent. j'ai été très étonné de la scène, je ne croyais pas mes yeux et j'ai demandé à abou-choubbar si l'affaire était achevée .
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