COMMENT J'AI ETE GUIDE



alors que l'histoire véridique nous rapporte qu'il était dur et brutal, et qu'il frappait sans crainte celui qui lui demandait l'explication d'un verset coranique sans aucun motif, et que la femme enceinte rejetait son fœtus en le voyant.

peut-on se demander où était sa piété et sa crainte de dieu quand il a dégainé son épée et a menacé de mort celui qui annoncera la mort du prophète. il avait juré par dieu que le prophète n'était pas mort, mais qu'il était parti dialoguer avec son dieu comme moïse.

pourquoi n'a-t-il pas eu peur de dieu lorsqu'il a menacé de mettre le feu dans la maison de fatima ezzahra et brûler vifs tous ceux qui ne sortent pas pour l'allégeance.

on lui a dit que fatima (fille du prophète) était à l'intérieur, il dit : "et alors ?!"(7)

il a aussi jugé pendant son gouvernement par des jugements controversés au coran et à la tradition du prophète. (8) mais où est donc cette piété et cette crainte en face de cette vérité amère?

j'ai pris ce `grand compagnon très célèbre comme exemple, et j'ai été très bref, car si je voulais entrer dans les détail, il me faudrait plusieurs ouvrages

ce que j'ai cité, n'était que peu de chose, mais qui nous révèle la réalité psychique des compagnons, et l'attitude contradictoire des savants sunnites qui nous interdisent de les critiquer ou d'en douter, alors qu'ils rapportent dans leurs ouvrages tout ce qui appelle à la critique et au doute et même à la dégradation.

j'aurais préféré que les savants sunnites n'écrivent pas de pareilles choses qui touchent profondément l'honneur des compagnons et nous incitent à les récuser et à les rejeter.

je me rappelle ma rencontre avec un savant chi'ite de najaf qui s'appelle assad haydar l'auteur de l'ouvrage intitulé l'imam essadek et les quatre sectes", on parlait des sunnites et des chi'ites, il me raconta l'histoire de son père qui avait rencontré pendant le pèlerinage à la mecque un savant tunisien de l'université "ezzeitouna", c'était il y a cinquante ans, leur discussion était sur "l'imamat" d'ali ibn abi taleb et son droit à la succession.

il raconte : "mon père comptait quelques preuves (quatre ou cinq), le savant tunisien lui demanda s'il en avait d'antres. il dit non. il lui demanda alors de sortir son chapelet et lui ajouta une centaine de preuves que mon père ignorait."



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