COMMENT J'AI ETE GUIDEcelui qui observe attentivement ces traditions, enregistrées par les savants sunnites dans leurs propres ouvrages célèbres, reste sans doute sur le fait que la majorité des compagnons ont renoncé à la foi après la mort du prophète, excepté une petite minorité, il est impossible de croire que ces hadiths ne désignent pas justement des compagnons proches du prophète, car le texte dit bien: "ce sont mes compagnons. 2) la tradition de la passion pour la vie d'ici-bas le messager d'allah (bénédiction sur lui) dit "je suis le premier à être témoin contre vous et je jure par dieu que -je vois mon abreuvoir à présent. dieu m'a offert tous les trésors terrestres, je ne crains pas que vous seriez polythéistes après moi, je crains votre passion pour la vie d'ici-bas." (1) le messager de dieu avait raison, car la passion pour la vie d'ici-bas les a entraînés dans l'erreur, aux combats, à l'abjuration. on souligne que quelques compagnons très célèbres accumulaient les trésors d'or et d'argent. les historiens tels que "ai-moussoudi" dans son ouvrage intitulé (mourouj edhahab) ainsi que "tabari" et d'autres, disaient que la fortune de "zoubair" atteignît cinquante mille dinars, mille chevaux, mille esclaves et beaucoup de fermes à bassora et kouffa en egypte. (2) ainsi la récolte de "talha" uniquement en irak atteignit mille dinars par jour. (3) abderrahmen ibn-aouf avait cent juments, mille chameaux, dix mille moutons après sa mort. son héritage a été partagé entre ses épouses qui bénéficièrent chacune de quatre vingt quatre mille dinars. (4) othman ibn-affan a laissé, le jour de sa mort, cent cinquante mille dinars sans compter le bétail, les terres, les fermes qu'on n'a pu dénombrer. (5) l'héritage de zaid ibn-thabet, d'or et d'argent a été cassé à coup de pioche jusqu'à la lassitude des gens qui le partagèrent, sans compter les biens et les fermes d'une valeur de cent mille dinars. (6)
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