COMMENT J'AI ETE GUIDEje m'éloignais de mon ami qui commença à pleurer dès l'entrée, et pendant qu'il faisait ses prières, je lisais la pancarte qui présentait "l'ordre de la visite" elle contenait des noms qui me sont inconnus, je me suis isolé dans un coin pour lire la "fatiha" sur l'âme du cadavre contenu dans ce tombeau en disant: o dieu, donnez lui la grâce s'il était musulman, vous le connaissez mieux que moi". mon ami s'approcha de moi murmura dans mon oreille: "si tu veux que dieu exauce tes souhaits, invoque le ici, car on l'appelle: portail des demandes". je ne donnais d'importance à ses propos - dieu me pardonne- mais je contemplais les vieillards qui portaient sur leurs têtes des turbans blancs ou noirs, sur leurs fronts des empruntes de prosternations, leurs longues barbes parfumées leur donnait tant de prestige, leur regard était perçant et majestueux, aussitôt que l'un d'entre eux entrait au mausolée il éclatait en sanglot, je me demandais: est-ce possible que toutes ces larmes soient mensongères ? est ce possible que tous ces vieillards soient dans l'erreur ?!. je sortais de ce mausolée perplexe et étonné, pendant que mon ami sortait en reculent - signe de respect- pour ne pas tourner le dos au mausolée. je lui demandais: c'est le mausolée de qui ?. il dit: c'est le mausolée de l'imam moussa al-kadhim. je lui demandais encore: qui c'est moussa al-kadhim ?. il dit: que dieu soit loué! vous les "sunnites" vous délaissez le noyau vous vous attachez à l'écorce. j'ai dit d'un air mécontent: comment avons-nous délaissé le noyau en s'attachant à l'écorce ?. il m'a calmé en me disant: "mon frère, depuis que tu as mis les pieds en irak, tu n'as pas cessé de parler de abdelkader-jilani, peux-tu me dire qui il est ? et pourquoi il a tant attiré ton attention ?!. je répondais rapidement avec fierté: "il est l'un des descendants du saint prophète après mohammed, cela aurait pu être abdelkader "que dieu soit satisfait de lui".
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