COMMENT J'AI ETE GUIDEomar ainsi que tous les compagnons ont bien compris que le messager d'allah a bien voulu confirmer par écrit ce qu'il avait dit auparavant à gadir khoum, je cite : "suivez le coran et ma itra". et comme ali était le maître de la itra, cela signifie que ali était le guide à suivre après moi, qui explique le coran et la sounna. le prophète l'avait mentionné à maintes reprises. la plupart des koraïchites ne voulaient pas être guidé par le plus jeune ; et détestaient ali qui les avait vaincu dans toutes les batailles menées avant la soumission de leurs clans à l'islam. mais ils n'avaient pas l'audace de critiquer le prophète comme l'avait fait omar pendant al-houdaibya. de même, l'opposition au prophète lors de la prière sur le cadavre de l'hypocrite abdallah ibn oubay et à d'autres occasions mentionnées dans l'histoire. on constate que l'opposition à l'écriture du testament du prophète a été encouragée par plusieurs d'entre eux, qui ont semé le désordre et les querelles en la présence du prophète. les propos de omar rejetaient totalement ceux du prophète. "suivez le coran et la itra". omar répliqua : "le prophète délire, le coran nous suffit ; nul besoin de la itra". i1 n'y a pas d'autres explications pour cet événement." fin de citation de sayed sadr. si je rejette de mon esprit tout fanatisme et passion, il vaut mieux pour moi accepter la thèse des chi'ites. plutôt que de me sentir rejeter omar, qui se serait discrédité en disant : "le livre de dieu nous suffit." si quelqu'un parmi les chefs de gouvernement des pays musulmans refuse la sounna du prophète sous prétexte qu'elle contient des contradictions, il n'aura fait que de suivre un précédent historique. cependant, je ne considère pas que omar est le seul responsable des conséquences de cet événement; qui ont privé la communauté musulmane du chemin vers le salut ; et pour être juste, j'accuserais omar et tous les compagnons qui ont soutenu une position à l'encontre du prophète. je ne cache pas mon étonnement à l'égard de tous ceux qui lisent les détails de cet événement et restent indifférents comme si de rien n'était. mon étonnement est plus fort encore envers ceux qui essayent, par tous les moyens, de sauver l'honneur d'un compagnon et de justifier son erreur ; même en dépit de l'honneur du messager d'allah, et en dépit de l'islam et de ses principes. pourquoi fuyons-nous la réalité et essayons de la camoufler à chaque fois qu'elle ne coïncide pas avec nos désirs ?
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