COMMENT J'AI ETE GUIDE



"ai-mourajaat" s'agit d'un dialogue entre deux grands savants de sectes (appartenant à deux écoles différentes chacun d'entre eux examine bien et critique les dires de l'autre et ne laisse échapper aucun sujet. ils se basent sur les deux références essentielles de tous les musulmans à savoir le coran et la sunna véridique approuvée par les sunnites.

le livre présentait en réalité mon rôle de chercheur qui désire atteindre la vérité et l'accepter d'où qu'elle vienne. c'était pour moi une référence exemplaire et non négligeable.

ce qui m'a étonné le plus c'est de découvrir la désobéissance des compagnons et leur refus d'exécuter les ordres du messager de dieu.

il donnait pour cela plusieurs exemples parmi lesquels; "razîat yaoum al-khamis (calamité du jeudi) car je ne pouvais imaginer que notre maître; omar ibn ai-khattab, s'oppose à l'ordre du prophète et l'accuse de délire, j'ai cru au début que cette histoire n'existait seulement que dans les livres des chi'ites.

mon étonnement et ma perplexité furent encore augmentés, lorsque j'ai lu que le savant chi'ite rapportait cette histoire de -sahib al-boukhari" et "shah mouslim". .

a ce moment là je me suis dis que si je la retrouvais effectivement dans " sahih ai-boukhari", je me ferais alors d'autres opinions .

pour cela je me suis rendu à la capitale, où j'ai pu acheter: -sahib aiboukhari", "sahih mouslim" et "mouatta l'imam malek" ainsi que plusieurs autres ouvrages célèbres.

j'étais impatient de pouvoir les lires tous, je feuilletais alors "sahih aiboukhari" dans le bus durant le voyage entre tunis et gafsa. je cherchais "la calamité du jeudi" en espérant ne pas la retrouver, mais malgré moi, elle y était, je l'ai lu maintes et maintes fois. l'histoire était exactement comme l'avait rapporté sayed charaffeddine, j'ai essayé de nier entièrement cet incident, car je ne pouvais croire que notre maître omar puisse jouer un rôle aussi dangereux.

mais comment pourrais-je dénier ce qui a été mentionné dans nos livres authentiques, qui sont les "sihahs des sunnites" auxquels nous croyons fermement ?

si nous en doutons, ou nous en dénions une partie, cela signifie leur rejet, ce qui implique l'abondance de toutes nos croyances.



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