Essai stylistique : L'art littéraire dans le discours de Fatimah al-Zahrâ' (p)wa lâ af‘alu mâ af‘alu chatatan », (je ne fais pas ce que je fais injustement) elle unifie (rime) les deux finales (ghalatan, chatatan), car la situation impose l’unification de ces deux finales pour qu’elles s’harmonisent avec le contenu sémantique des deux phrases, qui énonce que chez Fatimah l’acte ne diffère pas de la parole (elle agit et parle correctement), mais lorsqu’elle (p) décrit le jihad du Prophète (P) sous les différentes formes de son action, elle (p) utilise des finales non rimées : Fa-ballagha-l-risâlati çâdi‘an Mâ’ilan ‘an madarajat-il-muchrikîn Dhâriban thabajahum Âkhithan bi-akdhâmihim Dâ‘iyan ilâ sabîli rabbihi bi-l-hikmati wa-l-maw‘idhat-il-hasanati Ici les finales : “muchrikîn, Thabajahum, akdhâmihim, hasanati†sont indépendantes et rythmiquement non unies, et ceci à cause de la variété du mouvement du Prophète (P). En effet «la communication du Message » diffère du «détournement des traditions des polythésites », le premier étant un acte verbal, alors que le second est un acte cordial. Il en va de même pour les autres détails de la situation ou de l’événement. Mais lorsque le sermon poursuit la relation de ce thème pour en aborder l’aspect militaire, il unifie les finales : «Yuksir-ul-açnâma, wa yankuth-ul-hâma » parce que les deux contenus qu’expriment ces deux phrases ne sont pas séparés l’un de l’autre : d’une part, tous les deux sont des actions, et d’autre part, ces deux actios sont identiques : briser l’idole et briser son adorateur. De là , les finales rimées.,
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