Essai stylistique : L'art littéraire dans le discours de Fatimah al-Zahrâ' (p)



-«il a lancé son frère dans ses flammes

-Lequel ne retourne (du comabt) jusqu’à ce qu’il écrase de son pied le nez de l’ennmi,

-Et en étein les flammes avexc son épéé

-Fusionné dans l’Essence d’Allah

-Épuisé pour la cause d’Allah Â»

Cette séquence consacrée à l’ébauche de la personnalité de l’Imam Ali (p), (alors que les séquences précédentes se chargeaient de dresser le portrait de la personnalité du Prophète (P)) a évidemment son lien artistique avec l’armature du sermon, non seulement du fait qu’elle lie les deux personnalités (le Prophète et l’héritier présomptif /waçiyy), mais aussi tous les autres axes du sermon, comme nous allons le voir. En effer, celui-ci va établir de nouveau un rapport enre le jihad de l’imam Ali (p) et les autres traits de la société préislamique qu’il avait dessinés avant, lorsqu’il avait lié le jihad du Prophète (P) à ladite société. Ce procédé se révèle comme l’une des formes de l’art la plus subtile, puisqu’il conduit l’esprit à associer mentalement les deux personnalités (le Prophète et l’héritier) et les unifie, par l’analogie de leur jihad contre leur société commune.

Suivons donc la structure architecturale de cette partie du serment, en plus de ses traits sémantiques, métaphoriques, rythmiques etc…

La première chose que que nous rencontrons dans cette nouvelle séquence est l’élément imagé dans la première unité d’images, à savoir l’image métaphorique ou symbolique qui lie entre la personnalité du Prophète (P), le jihad et la personnalité de l’Imam Ali (p) : «il a lancé son frère aux flammes de la guerre / qathafa akhâhu fî lahawâtihâ». Que révèle donc cette image remarquable?

Si le trerme arabe équivoque ou plutôt polysémique «lahawât Â» est pris au sens d’appareil buccal, dans ce cas la référence aux guerres connote que c’est l’Imam Ali (p) qui en a le dernier mot dans celles-ci, et c’est ce que tous les historiens sont unanimes à affirmer qu’il était le héro des batailles du Prophètes, qu’il n’a jamais affronté quelqu’un sans l’avoir abattu. Il suffit d’ailleurs de savoir que ses ennemis le détestent parce qu’il a anéanti leurs loups (guerriers). En outre le contexte dans lequel cette image apparaît nous aide à parvenir à cette conclusion, puisque le texte dit, comme nous l’avons vu :

«Il ne s’en retourne jusqu’à ce qu’il écarse ses ailes avec le creux de ses pieds / falâ yankafi’ hattâ yata’ janâhahâ bi-akhmuçihi Â» 



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