LE GUIDE DU MUSULMANles héritiers de la troisième catégorie
739. la troisième catégorie d'héritiers est constituée de l'oncle paternel, de la tante paternelle, de l'oncle maternel, de la tante maternelle, et de leurs enfants. comme on l'a noté plus haut, les héritiers de cette catégorie n'ont droit à l'héritage que lorsqu'il n'y a aucun héritier de la première ou de la deuxième catégories. 740. si le seul héritier du défunt est un oncle paternel ou une tante paternelle, (peu importe qu'il/elle soit le frère germain/la sur germaine, ou le frère consanguin/la sur consanguine ou le frère utérin/la sur utérine du père du défunt), il, ou elle, recevra la totalité de la succession. et s'il y a plus d'un oncle paternel et plus d'une tante paternelle qui soient tous des frères et surs germains, ou des frères et surs consanguins du père du défunt, l'opinion la plus courante à cet égard veut que chaque oncle paternel reçoive le double de la part de chaque tante paternelle. par exemple, si deux oncles paternels et une tante paternelle sont les seuls héritiers du défunt, l'héritage sera divisé en cinq parts dont une ira à la tante paternelle et les quatre autres seront réparties à égalité entre les deux oncles paternels. toutefois, il n'est pas inadmissible que l'héritage soit partagé à égalité entre les oncles paternels et les tantes paternelles. 741. si le défunt laisse derrière lui plusieurs oncles maternels ou tantes maternelles, ou un oncle maternel et une tante maternelle, la règle apparente consiste à diviser l'héritage à égalité entre eux. 742. si les héritiers du défunt sont ses oncles paternels et ses tantes paternelles, et que certains de ces oncles et tantes paternels sont les frères et surs germains de son père, et certains autres les frères et surs consanguins ou utérins de son père, les oncles et tantes paternels qui sont frères et surs consanguins du père du défunt n'ont pas droit à l'héritage. et, selon l'opinion la plus connue, si le défunt a aussi un seul oncle paternel ou une seule tante paternelle qui soient le frère ou la sur utérins de son père, l'héritage devra être divisé en six parts dont une ira à cet oncle ou cette tante paternels, et les cinq autres parts aux oncles et tantes paternels germains (qui soient du même père et de la même mère que le père du défunt). et au cas où le défunt n'aurait pas d'oncles ou de tantes germains (réels) paternels, les cinq parts iront à ceux de ses oncles et tantes paternels qui sont les frères et surs consanguins de son père. mais s'il a plus d'un oncle paternel ou d'une tante paternelle qui soient le frère ou la sur utérins de son père, l'héritage sera divisé en trois parts (et non six comme dans l'exemple précédent) dont deux iront aux oncles et tantes germains (réel) paternels - et au cas où le défunt n'aurait pas de tels oncles et tantes paternels, ces deux parts iront à ceux parmi ses oncles et tantes paternels qui sont les frères et surs consanguins de son père - et la troisième part à ceux qui en sont les frères et surs utérins (de son père). toutefois, il n'est pas exclu que, dans les deux cas qui viennent d'être cités, ceux parmi ses oncles et tantes paternels qui sont les frères et surs utérins de son père puissent hériter autant que les autres oncles et tantes paternels, et que l'héritage soit, par conséquent, partagé par parts égales entre tous les oncles et tantes paternels. 743. si le défunt a seulement un oncle maternel ou une tante maternelle, l'un ou l'autre aura droit à la totalité de l'héritage. toutefois, au cas où il y aurait plusieurs oncles maternels ou tantes maternelles (peu importe qu'ils soient les frères ou surs germains, consanguins ou utérins de sa mère) l'héritage devra être divisé à parts égales entre eux. l'héritage revenant au mari ou à l'épouse
744. si une femme meurt sans laisser d'enfants, la moitité de son patrimoine échoit à son mari survivant, et l'autre moitié à ses autres héritiers. mais au cas où elle aurait des enfants de son mari survivant, ou d'un précédent mariage, son époux survivant héritera du quart de la succession, et le surplus ira aux autres héritiers. 745. si un homme meurt sans avoir d'enfants, le quart de sa succesion revient à son épouse survivante, et le reste aux autres héritiers. mais au cas où il aurait des enfants (de son épouse survivante ou d'une union précédente), l'épouse survivante hériterait du huitième de la succession, le surplus allant aux autres héritiers. 746. une femme n'hérite rien de la terre sur laquelle il y a une maison, un jardin ou une récolte, ni de la valeur d'une telle terre. elle n'hérite rien non plus des choses qui se trouvent à l'intérieur de l'espace d'une maison (par exemple, les bâtiments et les arbres), mais elle hérite de leur valeur. la même règle s'applique aux arbres et aux récoltes, ainsi qu'aux bâtiments situés sur la terre d'un jardin ou sur la terre d'autres surfaces agricoles.
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