LE GUIDE DU MUSULMAN



le ta'qîb (les supplications après les prières)

430. après la fin des prières, il est recommandé de réciter des supplications et un peu de coran. il vaut mieux, avant de quitter l'endroit où l'on a accompli la prière, et de faire quoi que ce soit qui serait susceptible d'annuler les ablutions, le bain rituel (ghusl) ou le tayammum, réciter des supplications, face à la qiblah.

431. il n'est pas nécessaire que les supplications soient récitées en arabe, mais il vaut mieux réciter celles qui ont été mentionnées dans les livres d'invocations. le "tasbîh de fâtimah az-zahrâ" () est l'une des invocations qui ont été particulièrement soulignées. ce tasbîh doit être récité dans l'ordre suivant : "allâhu akbar" (34 fois), "al-hamdu lillâh" (33 fois), et "subhân-allâh" (33 fois).

432. il est permis de réciter "subhân-allâh" avant "al-hamdu lillâh", mais il vaut mieux suivre l'ordre précité.

les çalawât (les salutations) sur le saint prophète (p)

433. chaque fois que quelqu'un prononce ou entend prononcer le nom sacré du prophète (p) (mohammad ou ahmad), ou son titre (muçtafâ, par exemple), ou son surnom (abul-qâcim, par exemple), il lui est recommandé de dire : "allâhumma çalli 'alâ mohammadin wa آle mohammad", même s'il est en train de prier.

ce qui invalide la prière

434. il y a de nombreux actes, appelés mubtilât, qui invalident la prière.

i. si pendant la prière l'une des conditions nécessaires de celle-ci cesse d'être remplie. par exemple, si celui qui prie vient à apprendre, ou se souvient, que le vêtement qu'il porte est usurpé, sa prière sera invalide.

ii. si, pendant qu'il prie, quelqu'un se trouve, volontairement ou involontairement dans une situation qui invalide ses ablutions ou son bain rituel.

par exemple, si de l'urine sort de son corps, sa prière sera invalide. toutefois, s'il s'agit de quelqu'un qui ne contrôle pas la sortie de ses fèces ou de son urine, sa prière ne sera pas invalidée s'il respecte les instructions mentionnées plus haut relatives aux ablutions. de même, si du sang d'istihâdhah coule du corps d'une femme pendant qu'elle prie, sa prière ne sera pas invalidée si elle respecte les instructions relatives à l'istihâdhah.

iii. si quelqu'un joint les mains en considérant cela comme faisant partie intégrante de la prière, celle-ci sera invalide. toutefois, s'il le fait uniquement en signe de respect (et non pas en tant que partie de la prière), il devrait, par précaution obligatoire, refaire sa prière.

iv. si quelqu'un dit "آmîn" en considérant ce mot comme faisant partie de la prière, et non comme une simple supplication, sa prière sera invalide. toutefois, s'il prononce ce mot par inadvertance, ou à titre de supplication, ou par taqiyyah (dissimulation de protection), sa prière ne sera pas invalidée.



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